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LIBERATION DE SOUMAÏLA CISSE : DE FORTS BOULEVERSEMENTS POLITIQUES EN PERSPECTIVE ?

Depuis le 18 août dernier, date du coup d’Etat militaire contre l’ancien Président IBK, le paysage politique malien a pris une nouvelle connotation. Il n’est plus question   d’opposition ni de majorité, mais l’on parle désormais de la « classe politique malienne ». Mais depuis la libération de l’opposant Soumaïla Cissé le jeudi 8 octobre, des mouvements commencent par se dessiner à nouveau.

 

Il n’y a pas de doute sur l’aura de l’homme politique qu’est Soumaïla Cissé dans la sphère politique malienne. C’est ce qui a caractérisé la mobilisation de l’opinion nationale mais aussi internationale lorsqu’il était pris en otage par des terroristes. Président de l’URD, chef de file de l’opposition malienne et deuxième personnalité politique du pays après le Président de la république, Soumaïla Cissé est l’homme qui est, selon toute vraisemblance pressentie pour la Présidence de la République. Deux fois tout près de remporter l’élection présidentielle face à Ibrahim Boubacar Kéïta, en 2013 et 2018, il est aujourd’hui le candidat « sérieux » pour briguer la magistrature suprême au Mali.

Cependant, force est de reconnaitre qu’après avoir passé six (6) mois dans les mains des ravisseurs, « beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ». Notamment, l’on se souvient du vote de son parti à l’Assemblée Nationale pour soutenir le parti au pouvoir dans le choix de Moussa Timbiné au perchoir. Des attitudes de ses lieutenants jusque-là incompris. Et beaucoup s’étaient interrogés sur cette attitude en l’absence du « Capitaine du bateau » de l’URD. Auraient-ils opéré ce choix si Soumaïla Cissé était présent ? Néanmoins, il est aujourd’hui clair qu’avec le retour de l’emblématique opposant, le paysage politique connaîtra un chamboulement pour plusieurs raisons.

D’abord, il est sorti d’une captivité qui fait de lui un homme neutre en plus de son influence dans l’univers politique malien. Il n’est ni de près ou de loin comptable de la chute du Président IBK même s’il était son challenger politique pendant longtemps. Et cette position peut lui conférer le leadership pour « surfer » sur « les alliances contre nature » et se positionner comme l’homme providentiel au lendemain de la Transition afin de briguer la présidence de la République. Ensuite, les divisions au sein de l’ancienne majorité présidentielle ont pour conséquence la dislocation des différentes (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 13 OCTOBRE 2020

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON

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