Les bureaux des jeunes et des femmes de l’alliance démocratique pour la paix (Adp-Maliba) ont tenu le samedi 3 mars dans la salle de conférence de la maison des ainés leur rentrée politique. C’était sous la direction du président du parti, l’honorable Amadou Thiam.
Pour marquer l’évènement, les délégués sont venus de tous les coins du pays. L’Adp-Maliba est résolument engagé pour le changement et l’émergence du Mali. De part son état d’esprit, il posera les bases d’une véritable transformation au Mali. « 2018 sera l’année du parti » a déclaré le président de sa jeunesse, Boubacar Bah. Dans un discours très énergique, il dénonce pèle mêle le chômage, la dégradation du système éducatif et le manque de civisme. Les charges contre le régime ne se limitent pas là. Il ajoute « Le pays est dans une impasse politique, sociale et sécuritaire sans précédent. La gouvernance actuelle a montré toutes ses limites ». Pour cela, le Mali a besoin « d’un nouveau souffle ». De son analyse, l’heure n’est plus au « beaux discours ». Car, ils n’ont rien résolu, a-t-il précisé. A l’en croire, le retour du pays dans le concert des nations ne se décrète pas. Il passe par une stratégie et une vision claire. Malheureusement, que reste-t-il ? S’interroge-t-il. Suivant ses propos la majorité actuelle est dans un pilotage à vue et un déni de réalité totale. C’est pourquoi, à l’approche des prochaines échéances électorales, poursuit Boubacar Bah, il est important de repenser à « nos erreurs du passé et faire le bon choix ». La jeunesse de l’Adp-Mali pour sa part a terminé avec sa réflexion pour le positionnement du parti en 2018. Elle a jeté son dévolu sur Aliou Boubacar Diallo comme candidat à la prochaine élection présidentielle, a conclu M. Bah.
« Nous vous répondrons les 10 et 11 mars lors de la conférence nationale du parti à Nioro du Sahel », a renchéri l’honorable Amadou Thiam, président du parti. Selon lui, Aliou Boubacar Diallo a l’étoffe nécessaire pour diriger le Mali. C’est un homme de vision. L’élu de la Nation n’a pas manqué d’adresser une pique. « Nous sommes entrés en politique pour sauver le Mali, contrairement à d’autres », a-t-il commenté. Pour terminer, le président du groupe parlementaire Adp-Maliba-Sadi a fustigé le président de la République pour ses promesses non tenues.
Pour rappel, Aliou Boubacar Diallo est le président d’honneur du parti. Il est le PDG de Wassoul’Or. La seule société minière du Mali détenue à 75% par un national. Elle emploi aujourd’hui plus de deux mille personnes et a investi près deux cent cinquante milliards de Fcfa.
Abdrahamane Sissoko
Source: Le Pays-Mali