L’attaque sanglante de Dioura, dans la région de Mopti, au centre du pays, qui a fait plus d’une vingtaine de morts dans les rangs des FAMAs a créé le mécontentement chez les familles des victimes. Si depuis quelques jours, des informations annonçaient sur les réseaux sociaux une marche des femmes, des veuves et des jeunes dans la ville-garnison de Kati, le 21 mars 2019, ce sont les femmes du camp militaire de Nioro du Sahel, d’où provenait le plus grand nombre de militaires tués à Dioura, qui ont finalement fait parler d’elles. Furieux, les veuves et orphelins ont empêché hier, le Général de Brigade Abdramane Baby, chef d’Etat-major de l’Armée de Terre d’entrer au camp, en mettant les pneus au feu.
La marche des femmes, des veuves des militaires tombés au front et des jeunes de la localité de Kati annoncée par les médias et les réseaux sociaux n’a pas eu lieu. On apprend dans les coulisses que cette manifestation a été annulée à la suite d’une médiation de personnalités écoutées et respectées dans notre pays. Si celles-ci ont pu empêcher la manifestation qui était prévue à Kati, des manifestations d’humeur ont eu lieu dans un camp, notamment au camp militaire de Nioro du Sahel contre l’attaque sanglante de Dioura.
Celle manifestation doit amener les plus hautes autorités surtout celles en charge de la sécurité à changer de fusil d’épaule, car trop de sang a coulé.(…)
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PAR KADOASSO I.
Source: Nouvel Horizon