Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Les rebelles s’emparent du plus grand camp du régime en Syrie

Al-Mastouma était le plus grand camp militaire mais aussi l’une des dernières positions du régime dans la province d’Idleb

rebelles syriens entrainement formation arme

 

Une coalition de rebelles et d’Al-Qaïda s’est emparée mardi de la plus grande base de l’armée syrienne dans la province d’Idleb (nord-ouest), un nouveau revers pour le régime de Bachar al-Assad, rapportent l’Observatoire syrien des droits de l’Homme et des militants.

« Toutes les troupes du régime se sont retirées de la base militaire d’al-Mastouma, la plus grande d’Idleb. Elle est totalement aux mains des rebelles », a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

Le camp est tombé en moins de 48 heures après une offensive qui a débuté dimanche soir.

Al-Mastouma, qui regroupait des milliers de soldats et d’importants armements, était le plus grand camp militaire mais aussi l’une des dernières positions du régime dans cette province contrôlée en majorité par les rebelles et située à la frontière avec la Turquie, qui soutient l’opposition.

Il ne reste plus au pouvoir dans cette région que des positions militaires, notamment dans la petite ville d’Ariha, à 7 km au sud d’al-Mastouma, et l’aéroport militaire d’Abou Douhour, à une cinquantaine de km plus à l’est.

Le régime a reconnu implicitement sa défaite. « Nos forces à al-Mastouma se redéploient et assurent des lignes défensives autour de la région d’Ariha », ont rapporté les médias officiels.

« Grâce à Dieu, le camp d’al-Mastouma a été entièrement libéré », a tweeté pour sa part la branche syrienne d’Al-Qaïda, le Front Al-Nosra, sous le hashtag Armée de la conquête.

C’est cette même « armée », regroupant Al-Nosra et des rebelles islamistes, qui a pris ces dernières semaines le contrôle d’Idleb, la capitale provinciale, et de la ville stratégique de Jisr al-Chougour.

Dans le centre et le sud du pays, le régime fait face à une offensive des djihadistes de l’État islamique (EI). « L’EI a tué cinq miliciens pro-gouvernementaux des Forces de défense nationale (FDN) et un femme dans leur attaque contre le village druze d’al-Haqef, dans la province de Soueida », a indiqué Rami Abdel Rahmane.

Il a précisé que les djihadistes n’ont contrôlé le village que quelques heures avant d’en être chassés par les FDN.

Citant une source militaire, l’agence officielle syrienne Sana a indiqué que l’armée et les FDN « ont fait échouer une tentative d’infiltration par les terroristes de l’EI sur les villages d’al-Qasr et d’al-Haqef ».

Selon l’Observatoire, l’EI contrôle une série de villages dans la province de Soueida, qui est largement tenue par les forces gouvernementales.

‘Victoire contre le monde’

Des combats opposaient aussi l’EI et les forces gouvernementales mardi à l’extérieur de Palmyre (centre), « à l’entrée ouest, sur la route menant à Homs », a indiqué à l’AFP le gouverneur de la province Talal Barazi.

Le régime avait repoussé dimanche l’EI des quartiers nord de Palmyre, 24 heures après leur entrée.

Barazi, qui a affirmé avoir visité lundi la ville, a indiqué que le régime la contrôlait, y compris la citadelle islamique située sur une hauteur.

Palmyre est à la fois un site archéologique unique en Syrie et un verrou bloquant les routes vers Homs et Damas à l’ouest et ouvre la voie vers l’Irak à travers le désert.

Barazi a exprimé l’espoir que la situation revienne à la « normale » d’ici une semaine, mais le chef des musées et antiquités syrienne Maamoun Abdulkarim a exprimé sa crainte de nouvelles attaques. « Ils vont essayer de prendre la ville. Pour eux, prendre la ville ce serait une victoire sur le monde ».

Dans la province orientale de Deir Ezzor, l’OSDH a fait état de la mort de huit civils, dont trois enfants, dans un raid du régime contre un petit village.

 

Source: timesofisrael.com

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance