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Les PME françaises pourront plus facilement s’installer en Afrique

Société générale et la banque publique d’investissement ont signé une convention de partenariat visant à favoriser le développement des PME et des ETI françaises en Afrique. Un accompagnement inédit pour les y aider à entreprendre et dynamiser leur activité.

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A la recherche de nouveaux marchés à l’exportation, les PME, les ETI envisagent parfois l’éventualité d’une aventure africaine. Une relative proximité géographique, une langue parfois commune et un développement démographique sans équivalent offrent des perspectives qu’il est difficile d’écarter.

La Société générale et BPI France ont décidé de s’associer pour tenter de leur faciliter la tâche. Frédéric Oudéa, directeur général de la banque et Nicolas Dufourcq, patron de l’établissement public, ont signé mercredi à Paris une convention de partenariat destinée à aider les chefs d’entreprise désireux de partir à l’assaut du continent noir. «Concrètement il s’agira d’organiser des missions d’accompagnement, des voyages d’information, explique Frédéric Oudéa, l’enjeu est de renforcer les liens bancaires, de sécuriser le financement, sans oublier de former des entrepreneurs africains. Nous devons créer une véritable Route de la Soie à l’Européenne en Afrique».

Pertes de parts de marché

La Société Générale est, depuis le retrait de la Barclays, l’une des deux grandes banques internationales avec l’anglaise Standard Chartered à travailler en Afrique. Elle y est présente depuis 103 ans. Avec 11 000 collaborateurs, dirigés par Alexandre Maymat, le Monsieur Afrique de la SocGen, l’établissement français ne cesse d’améliorer ses positions pour totaliser désormais des encours bancaires de l’ordre de 14 milliards. Chez BPIFrance, qui depuis le début de l’année a repris l’activité de gestion des garanties publiques à l’export de la Coface, on veut encourager les entreprises françaises à se lancer loin de leurs bases. «Nous offrons désormais un véritable continuum de financement aux entreprises qui ont la volonté de s’internationaliser», explique Nicolas Fufourcq dans un communiqué. Concrètement, la banque publique mettra à disposition des patrons tentés par l’aventure sa plateforme de mise en relation EuroQuity dont le but est de faire le lien entre investisseurs et sociétés.

Cet effort vers l’Afrique est fondamental. «La France ne cesse d’y perdre des parts de marché», indique Nicolas Dufourcq qui aime rappeler que la forte croissance africaine devrait permettre de créer 500.000 emplois en France à part de marché égale. Hélas, les présences chinoises, indiennes ou même d’autres pays européens malmènent les intérêts français.

Source: lefigaro

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