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Les FAMAs aux trousses d’un pick-up super-équipé

En plus des déplorables pertes d’éléments, la guerre au centre du Mali est en train de coûter de plus en plus cher à l’armée malienne en termes de pertes matérielles. Les FAMAs, selon nos sources, ont en effet engagé une recherche très active sur les pistes d’un précieux engin emporté par les terroristes dans une localité de la 5 ème région non loin de Mopti. De même source, L’engin hautement équipé d’arsenal de guerre de dernière génération est tombé aux mains de l’ennemi lors d’une embuscade contre un contingent de retour d’une mission d’approvisionnement des populations en denrées alimentaires. Il nous revient que ledit contingent, parti  pour sauver les vivres incendiés par les terroristes, avait été pris en tenailles par des tirs nourris sur le chemin du retour où deux précieux éléments des FAMAs sont tombés sur le coup. L’une des victimes militaires, selon notre source, est un officier réputé irremplaçable dans la maîtrise du terrain. Tout aussi précieux est l’engin, qui devrait avoir été nouvellement acquis et dont il se servait pour braver les dangers les plus redoutables.

100 motos saisies avec leurs moteurs de secours en train de traverser
L’inter-fleuve de la ville de Mopti s’illustre manifestement comme le rempart le plus redoutable du Centre-Mali depuis qu’il est sujet à une sorte de sanctuarisation par les adeptes d’Amadou Kouffa. A force de devenir infranchissable pour les forces armées et de sécurité, l’endroit est devenu le principal canal d’approvisionnement des djihadistes. En atteste la saisie récente d’une importante quantité de logistique sans doute destinée aux bandes terroristes qui règnent depuis longtemps en maîtres absolus dans un certain village séparé de Mopti par le fleuve. De source militaire, il s’agit d’une bonne centaine d’engins à deux roues interceptés au large du Niger.
Transportée à bord d’une pinasse, la cargaison, de même source, comprenait également autant de moteurs de rechange. Et tout indique, en définitive, que les moyens de locomotion en question étaient destinés à l’usage de belligérants. Une éventualité d’autant plus plausible que les limiers ayant intercepté la marchandise illicite n’ont jamais pu mettre la main sur les propriétaires. Le conducteur leur a confié ne rien savoir et que sa mission  se limitait à atteindre l’autre rive avec une cargaison dont il ignore la nature.

Les copies du BAC prise en otage à Bandiagara
On aura tout vu au Mali dans le petit monde malien de l’éducation.
Quand ce ne sont pas les sujets qui circulent comme des petits pains une semaine avant les examens, c’est le corps enseignant qui s’illustre par des pratiques très surprenantes. Il arrive aussi que tout converge. C’était le cas à Bandiagara où les copies des toutes dernières épreuves du Baccalauréat ont fait l’objet d’une confiscation en règle par les surveillants. La pratique était provoquée naguère par les revendications catégorielles, mais pour cette fois elle est, semble-t-il, à une avidité de l’autorité administrative locale. Il nous revient en effet que la prise en otage des feuilles d’examen s’explique par le non-paiement des primes de surveillance par la préfecture du cercle de Bandiagara. Le représentant de l’Etat chargé de désintéresser les enseignants ne jouissait apparemment pas de la crédibilité suffisante pour les convaincre que le règlement de leurs dus serait assuré sans soulèvement.

La Rédaction

Le Témoin

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