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Les cas d’ATT, de Moussa Mara et de Soumeylou Boubèye Maiga, examinés en décembre

Selon un document dont « Le Sphinx » a obtenu copie, l’Assemblée nationale examinera lors de sa 5ème plénière du jeudi 1er décembre 2016, le rapport de la Commission ad-hoc sur la demande de mise en accusation de l’ex-président de la République, Amadou Toumani et le rapport de la commission d’enquête sur les événements survenus à Kidal au cours desquels l’Armée malienne a essuyé sa plus cinglante défaite.

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Le plus cocasse de cette histoire, est que pour les événements antérieurs à 2012,  c’est ATT, et non ses ministres, mais quand il s’agit d’IBK, ce sont Moussa Mara et Soumeylou Boubèye Maiga –que le rapport a quasiment blanchi- qui sont mis en index. Deux poids et …des démesures.

Après plusieurs reports exigés par l’Exécutif, les députés vont enfin se prononcer sur le rapport de la commission ad-hoc. Rappelons que ledit rapport dont votre journal préféré a obtenu copie et publié in extenso, conclut qu’il n’y a aucune raison de poursuivre l’ancien chef d’Etat, Amadou Toumani Touré. Nos (des) honorables députés vont-ils passer outre. Comme on le dit à Londres : wait and see.

 

 Le grand bluff à Kidal

 Dans la soirée du lundi 17 octobre, les téléspectateurs de l’ORTM ont été surpris de voir sur leurs petits écrans,  une image des plus extraterrestres. Il s’agissait de celle du gouverneur de la région de Kidal en train de procéder au démarrage des cours dans les classes. Pour le décor, le drapeau national flottait devant le représentant de l’Exécutif. Beaucoup de téléspectateurs croyaient rêver. Eh bien non ! C’était pourtant leur drapeau.

Mais le montage était grotesque. L’arbre ne saurait cacher la forêt, dit-on. Si l’opération de communication a momentanément frappé les esprits. Quelques heures seulement ont suffi pour que la vérité éclate. D’abord du côté du syndicat national de l’Education et de la Culture, (SNEC), des voix s’élevèrent pour réitérer la décision des enseignants de ne point prendre le risque d’un séjour à Kidal. En tout cas, pas dans la situation actuelle d’autant que les autorités ne semblaient toujours pas être en mesure de garantir leur sécurité. Quant aux fameuses primes de 250 000 FCFA promises aux agents de l’Etat dans les régions du Nord, elles n’ont jamais été honorées. Ensuite, le département de tutelle ne s’est pas aventuré à envoyer ses agents à Kidal jusque-là. L’Etat s’est contenté simplement de faire appel à des enseignants partis à la retraite, mais encore présents à Kidal, pour reprendre le chemin des classes. Des contrats dont nous ignorons le contenu ont été signés entre les parties dans ce sens.

Le jour « J », c’est-à-dire le lundi 17, le gouverneur de Kidal, domicilié à Gao, s’est donc rendu dans sa région. Il a fait ce qui lui avait été demandé par les autorités : « entamer un semblant de rentrée des classes ».

Nos sources sont formelles. Après la fin du spectacle destiné à la consommation du grand public, monsieur le gouverneur est retourné sur ses pas,  dans la ville de Gao. Il n’aura même pas daigné passer la nuit à Kidal. Dès lors, l’on comprend aisément des différentes réactions de citoyens en provenance de Kidal : « Il y a déjà des cours de la  1ère à la 9ème année, et nous avons six classes »

 

Ça rigole à Diré

Au même moment, dans le cercle de Diré à Tomboucou, ce sont le Préfet et le Directeur de l’Académie de l’Enseignement qui adressent des sommations aux maîtres d’école de la localité. Ces derniers sont incessamment invités à rejoindre leurs postes au risque d’être considérés comme des démissionnaires. Curieusement, les deux boss, le Préfet et le DCAP, se sont mis à l’abri à Tombouctou- ville à cause de l’insécurité. A ce jour, selon nos sources, leurs sommations restent sans effet. Car, faut-il le rappeler, administrateurs, éléments des forces de défense et de sécurité, enseignants, sont régulièrement menacés de mort pour les groupes djihadistes.

Or, l’Etat demeure toujours incapable à leur garantir le minimum de sécurité. Dans les messages envoyés à Bamako, les enseignants de Diré ne cessent de rigoler

 

Source: sphynx

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