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Les anciens députés se ridiculisent

Le Collectif des députés déchus de la dernière législative était face à la presse le mercredi dernier. Ils ont exigé la reprise du décret de nomination des membres du Conseil national de transition en incluant les 147 députés. Pour les députés déchus, le CNT proposé dans la charte de la transition ne peut en aucun cas remplacer l’Assemblée nationale sur le plan sous régional, régional et international. Ils ont vivement condamné la non-prise en compte de leurs suggestions et recommandations par rapport au retour de l’Assemblée nationale. Il n’en fallait pas pour se livrer à la critique acerbe des internautes qui estime que l’État ne doit pas supporter les dettes contractées pour des campagnes électorales. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !

 

Maxime LeBeni Sama : Yako ! Personne n’a obligé personne à dépenser pour devenir député frelaté. RDV en 2022 pour les vivants.

Momo Tamba : Maxime LeBeni Sama, ils ont acheté la conscience des mémoires courtes donc ils iront à la MCA s’ils ne payent pas les banques.

Daouda Dansoko : le régime même est parti, les partis politiques et la société civile que vous représentez se préparent pour les élections. Alors, mettez-vous au travail et arrêtez de nous chauffer les oreilles.

Mamadou Lamine Coulibaly : le CNT devrait être composé de 50% des anciens députés, le M5 et les militaires 25% chacun. Mais les pauvres ne sont pas écoutés au Mali.

Momo Tamba : Mamadou Lamine Coulibaly, pourquoi ? Qui les a obligé à dépenser ces sommes ? Ce sont des corrupteurs.
Ben Diarra : ils n’ont pas d’électeurs sinon pourquoi débourser 50 millions.

Sekou Cherif Traore : Ben Diarra merci mon frère. Cela prouve à suffisance que tout le monde profite de cette vache laitière (le Mali), mais personne ne veut l’entretenir. Hélas ! 50 millions pouvaient supporter combien d’activités génératrices de revenus dans leurs zones ? Réhabiliter combien de centres de santé ? Atténuer la souffrance de combien de couches vulnérables ?

Ben Diarra : Sekou Cherif Traore, merci pour ta belle analyse.

Idrissa Dembele : stop les bla bla, cette Assemblée était corrompue. Cette Assemblée n’était pas élue par le peuple. C’était une élection trichée. S’il vous plait, on est fatigué.

Abdoulaye Sidibe : c’est votre droit le plus absolu de réclamer. Le Mali est une jungle.
Almamy Diane : Yako ! Un grain d’arachide pourri dans la bouche oblige à cracher la bouchée. Plusieurs députés nommés ont discrédité la législature en question.

Madou Traore : ouvrez leurs dossiers au niveau de la justice. Ils vont se calmer.
Ibrahim Najim : haaa Maliba, on aurait tout vu et entendu dans ce pays.

Azhar Møh : vous étiez élus par relation, lien familial et par la fraude électorale. Quittez devant nous.

Kone Tamakaly : c’est votre plein droit.

Massahouda Coulibaly : honte à vous.
Mohamed Diamouténé : ce pays est devenu ‘’yèlèbougou’’.

Momo Tamba : ils ne visent que leurs intérêts.

Dramé Mamadou : souvent Amadou Koufa et Iyad sont mieux que certains maliens. Au lieu de chercher à aller de l’avant, ils cherchent leurs intérêts personnels.
Konaré Simple Konaré : qu’ils aillent dire ça à IBK !

Massahouda Coulibaly : parce que ce n’était pas légitime.

Modibo Diarra : un non-événement.
Bakara Moukila Konate : ce n’est pas possible, loin d’être sérieux.
Vieux Metié : pure vérité.

Bouba Tandia : ce sont des gros plaisantins.

Toumani Doumbia : madame, votre intervention était très bonne, mais vous avez passé à côté quand vous vous dites ‘’nous avons financé notre campagne à hauteur de 50 millions’’. Donc, vous étiez à l’Assemblée nationale pour récupérer les 50 millions alors ?

Bintou Maiga : on dirait.
Tout Sauf Ibk : Papa Dicko, tu es responsable de tout ça.

Hamidou Maiga : je suis d’accord avec elle.
Sekou Cherif Traore : ils peuvent continuer à vociférer sur tous les toits. Du n’importe quoi ! Débourser 50 millions pour être député. S’ils avaient investi dans le développement local de leurs zones ce n’était pas plus rentable ? Oui, vous avez dépensé plus 50 millions, maintenant allez-y rembourser vos dettes auprès de vos créanciers, epicetout.

Diakaridia Djossé : foutez-nous la paix.
Oumar Sidibé : dans ce pays, personne ne vise l’intérêt collectif, mais tout le monde vise sa poche. Ce pays ne finira jamais avec ses problèmes dans ces conditions.

Source : INFO-MATIN

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