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Les Amazones africaines

Pour sensibiliser à la condition des femmes sur le continent africain et promouvoir leurs droits, sept musiciennes et chanteuses, dont Oumou Sangaré, Mamani Keïta et Mariam Doumbia, ont décidé de former les Amazones d’Afrique. Les Amazones d’Afrique est un all-stars de chanteuses d’Afrique de l’ouest, réunies pour défendre la cause des femmes, et lutter contre les violences qui leur sont faites.

amazones africaines

Elles présentent leur premier enregistrement, I Play The Kora, avec Kandia Kouyaté, Mamani Keïta, Inna Modja, Rokia Koné, Mariam Bagayoko, Mariam Koné, Pamela Badjogo (Mali), NNEKA (Nigeria), Maréma Fall (Sénégal). Elles sont actuellement en tournée européenne et ont pris part à plusieurs festivals à travers le monde.

Mais le cri de guerre de ces Amazones d’Afrique n’est pas lié à un combat qu’elles s’apprêteraient à livrer, les armes en main, comme ces fameuses soldates auxquelles leur nom fait référence et qui ont défendu le Royaume du Dahomey (ancien nom du Bénin) lors de la colonisation. Ce sont des micros, des instruments qu’elles tiennent pour défendre leur cause, à savoir celle des femmes sur leur continent. Si le concert qu’elles sont venues donner aux Docks des Suds, sur les bords de la Méditerranée, revêt un caractère particulier, c’est d’abord parce qu’il est rare de voir sept chanteuses et musiciennes d’Afrique ensemble.

Fête de la musique

Malgré le mois de Ramadan, la fête de la musique a été célébrée au Mali. C’était le 21 juin 2016. En lieu et place des concerts géants dans la capitale malienne et sur les berges du Djoliba. C’est l’Institut français du Mali (ex-CCF) qui a servi de cadre à la célébration de la grande soirée de la musique. L’événement est fêté dans plus de 150 pays dans le monde, depuis sa création à Paris en 1981.

À Bamako, c’est l’ex-centre culturel français qui a accueilli la manifestation à travers une programmation riche et colorée, en phase avec le mois béni de Ramadan. Sur le podium, l’artiste multi instrumentiste libanais, Abadji, accompagné de la danseuse libanaise, Nawal Raad, et le fameux maître du blues Gnaoui ; le Marocain Majid Bekkas, pour une rencontre au sommet avec le groupe Samaguera du Malien Bassékou Kouyaté, l’incontestable virtuose du N’goni. Une formation musicale dirigée ce soir par Ami Sacko, son épouse. Ce concert met en avant la diversité des cultures issues de l’Islam.

Source: Le Reporter

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