Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Le « tourisme sexuel » israélien est le fruit de la normalisation avec les EAU

Le « tourisme sexuel » israélien est le fruit de la normalisation avec les EAU


Dr Adnan Abu Amer

Il est difficile de croire les témoignages de touristes israéliens revenant des EAU, dans lesquels ils décrivent Dubaï comme le Las Vegas du Moyen-Orient. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne la propagation de la prostitution et du commerce du sexe qui ne sied pas à un pays arabo-musulman.

Des rapports en provenance d’Israël suggèrent que 8 000 Israéliens se sont rendus à Dubaï pour célébrer le Nouvel An. Ils ont apparemment emporté du haschisch et de la marijuana dans les Émirats arabes unis, en dépit de la législation stricte de ce pays en matière de drogues, qui prévoit jusqu’à 20 ans d’emprisonnement et parfois l’exécution pour les trafiquants de drogues reconnus coupables.

Un Israélien qui a admis avoir introduit clandestinement de la drogue à Dubaï a déclaré à la chaîne israélienne Channel 12 qu’il ne craignait pas d’être arrêté. « Tout ce que nous avons fait, c’est passer en contrebande du haschisch et de la marijuana pour fêter [le réveillon du Nouvel An] et se défoncer », a-t-il expliqué. « Ce n’est pas de la cocaïne, ce sont des drogues légères. Je ne pense pas que nous aurons des problèmes. Une condamnation à mort pour quelques centaines de grammes dans nos valises ? Nous ne fumons que dans notre chambre d’hôtel ».

Selon un résident israélien à Dubaï, le nombre croissant de compatriotes israéliens qui visitent les EAU en général, et Dubaï en particulier, leur a fait croire qu’ils sont chez eux et peuvent faire ce qu’ils veulent. « La plupart des touristes israéliens à Dubaï ne portent pas de masques, ne gardent pas de distance sociale et risquent de recevoir des amendes très élevées. » Environ 50 000 Israéliens ont visité les EAU depuis la signature de l’accord de normalisation en septembre.

Fait nouveau, les publicités et affiches touristiques sur Dubaï cachent une sombre réalité, représentée par des gangs d’hommes israéliens qui partent vers la nouvelle destination de vacances avec la prostitution en tête. Ils se remplissent les poches de milliers de dollars et passent leur temps aux Émirats sans état d’âme, passant d’une femme à l’autre.

Il est devenu évident que n’importe quel touriste israélien à Dubaï peut se rendre dans une chambre d’hôtel pour assister à une fête, payer 1 000 dollars et sauter dans la piscine de l’iniquité. Tout cela se passe au grand jour, tandis que les autorités émiraties ferment les yeux sur les touristes qui passent une semaine à Dubaï à des fins sexuelles.

Un autre individu impliqué dans ce commerce sordide à Dubaï a déclaré qu’il s’est rendu six fois à Bucarest, mais qu’il croit maintenant avec certitude que Dubaï est devenu le plus grand bordel du monde avec ses grands et luxueux hôtels de plage. Il a souligné qu’en début de soirée, des dizaines de femmes sont assises sur les chaises colorées à l’extérieur des restaurants et des bars des complexes.

Les données disponibles auprès des touristes israéliens revenant des EAU indiquent qu’ils doivent payer entre 1800 et 2000 dirhams (600 dollars). Ils ont découvert un nouveau « marché de la viande » et opèrent sans entrave dans les Émirats, comme s’ils se promenaient à Bucarest, Burgas ou Bangkok.

Un journaliste israélien qui a rencontré des jeunes hommes en partance pour Dubaï a révélé que ses conversations comprenaient des déclarations sexuelles honteuses, difficiles à avaler, mais qui reflètent ce qui se passe aujourd’hui dans les Émirats. Ils peuvent s’asseoir et manger à côté d’une piscine tout en regardant des scènes frénétiques d’activité sexuelle.

« Cela implique un mélange d’alcool, de filles et de parties de jambes en l’air, et ils choisissent ce qu’ils veulent sur un iPad ou un téléphone portable », explique un Israélien. « Tout est ouvert, comme un menu avec des garnitures de pizza. Il existe également des cartes proposant des services de prostitution en voiture à Dubaï, notamment avec des filles d’origine est-européenne qui sont des travailleuses du sexe à Dubaï. Ces services coûtent 1 000 dirhams, soit environ 300 dollars. »

Les Israéliens vont dans les boîtes de nuit de Dubaï, ajoute-t-il, et il y a des prostituées qui traînent avec tout le monde. « Elles ressemblent à des mannequins, à des filles d’Instagram en maillot de bain. Ils se retrouvent tous dans le hall d’un hôtel rempli de 100 à 150 filles qui travaillent sur le ‘marché de la viande’ à Dubaï, comme aux États-Unis. Chacune dépense 50 000 NIS, soit environ 15 000 $, pendant la semaine. C’est beaucoup d’argent. Chaque jour, j’emmène 5 filles avec moi dans le penthouse de l’hôtel ».

Les touristes sexuels israéliens ont révélé que les hôtels de Dubaï accueillent des prostituées du monde entier, notamment du Brésil, de Russie, du Pérou et de Bolivie, et qu’elles coûtent plus de 700 dollars par nuit. « C’est un voyage coûteux et seuls les Israéliens qui ont de l’argent vont à Dubaï. Un voyage d’un week-end à Dubaï coûte 30 000 dollars. Tout est cher. L’entrée en club est de 1 000 NIS par personne, puis vous achetez les bouteilles, puis vous mangez, puis une fille vient à vous, et la nuit finit par coûter 5 000 à 6 000 dollars. »

Il est difficile de croire que Dubaï est témoin des pires excès de l’industrie du sexe, mais c’est vrai. Les Israéliens vont à Dubaï comme ils iraient à Bucarest ou en Thaïlande, sauf qu’à Dubaï, le prix est beaucoup plus élevé et on trouve des prostituées partout. Selon un échantillon aléatoire de touristes sexuels israéliens, Dubaï est désormais une destination de choix pour eux, la ville numéro un pour le sexe, et il est plus facile pour eux de se rendre à Dubaï qu’en Roumanie, même si c’est plus cher.

Ce qui se passe à Dubaï est une extension de l’industrie du sexe israélienne, avec des applications de prostitution qui annoncent des femmes opérant à Dubaï. Les Émirats arabes unis sont devenus la ville du péché du Golfe.

Middle Esat Monitor

Source: moroccomail

 

 

 

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance