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Le Point : Chapeau au ministre Barthélémy Togo !

Après les examens de CAP, DEF et BT (en cours), nous n’entendons, pour le moment, aucun bruit de bottes concernant d’éventuels cas de fraudes et/ou de fuites de sujets. Une situation qui honore, par rapport aux années passées, visiblement l’actuel chef du département de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo. Mais pour autant peut-on se frotter prématurément les doigts, pour conclure que celui-ci est arrivé à circonscrire le fléau des fuites et fraudes de tout genre ? Certainement pas !

Kénékouo Barthelemy Togo ministre education nationale

Cependant, sachant bien que dans les années passées, les cas de fuites et de fraudes étaient flagrants et connus de tous, alors que cette année, l’on n’a pas encore connaissance du phénomène, il  y a lieu de  féliciter les acteurs de l’Education nationale. En l’occurrence, le ministère, en plus des chefs de centre et des enseignants surveillants.

Les félicitations vont également à l’endroit  des superviseurs qui ont été envoyés dans les différents centres pour contrôler ceux-là mêmes  qui  étaient  chargés de surveiller les élèves et étudiants. Aucune erreur, ni aucune faute n’est cependant permise de part et d’autre.

Toutefois, selon certaines indiscrétions, ces superviseurs auraient été impitoyables dans certaines localités et auraient suspendu certains surveillants pour complicité de fraude. Si ces exigences de vigilance continuent, nous rentrerons dans une ère nouvelle dans le monde de l’éducation au Mali. Mais qui correspond à une éducation saine dont notre pays était réputé dans la sous-région. C’est à-dire celle qui ne connaît pas de triche ni de magouilles.

Au paravent, les diplômes maliens étaient prisés et n’étaient pas à la portée de tous. Mais depuis que le laxisme a gagné du terrain, ce sont  les élèves burkinabè, ivoiriens et autres de la sous-région qui viennent au Mali pour décrocher facilement le DEF et Baccalauréat. Heureusement, ces derniers temps, on les rencontre  rarement dans nos établissements. L’explication est toute simple,  désormais nos examens semblent être plus difficiles que chez eux. Mais aussi du fait qu’il ait moins de magouilles.

Barthélémy Togo, ayant duré dans le département comme Secrétaire général, a notablement  eu le temps de comprendre  les sources de tous les problèmes liés à la fraude et aux magouilles pour avoir les moyens  d’y faire face avec brio. Ce technocrate hors pair doit persévérer dans cette voie, l’unique moyen de sauver l’éducation nationale au Mali. La méthode que son département utilise cette année est prometteuse. La bonne tenue des premiers examens le prouve à suffisance.

Avec les rigueurs et agissements en cours, l’école malienne retrouvera, sans nul doute, son niveau de l’époque d’antan. Vivement, des  réformes  au niveau du système éducatif au Mali qui puissent rehausser le niveau des études et de l’enseignement ! En l’occurrence dans le fondamental,  où la réinstauration du Certificat d’Etude Primaire (CEP) serait fortement attendue !

Alfousseini Togo

Source: Le Canard de la Venise

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