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LE PAYSAGE POLITIQUE S’ENRICHIT D’UN NOUVEAU BEBE : L’ANCIEN PREMIER MINISTRE ABDOULAYE IDRISSA MAÏGA ET SES CAMARADES LANCENT LA CONVENTION POUR LA RÉPUBLIQUE

La salle Djély Baba Sissoko du CICB était archicomble le samedi 20 mars 2021 à l’occasion de la cérémonie de lancement de la plateforme politique dénommée, Un Mali d’avenir », sur initiative de l’ancien Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga et des inconditionnels. 

 

Cette plateforme a aussitôt débouché sur la création d’un parti politique : La Convention Pour la République (CR).  Plusieurs personnalités politiques ont honoré de leur présence l’éclat de la cérémonie.  Parmi ces personnalités politiques,  on peut citer l’ancien ministre et président du Parti PS ‘’Yelen Koura’’ Amadou Koïta,  le Professeur Younouss Hamèye Dicko, président du RDS et de la plateforme ATIR.  Tous ont salué l’initiative qui permettra à l’ancien directeur de campagne et ancien Premier ministre d’IBK, de poursuivre sa présence sur le terrain pour l’idéal politique qu’il a toujours su défendre.

AU DÉPART C’ÉTAIT LA PLATEFORME « UN MALI D’AVENIR » 

Dans un document d’engagements de la plateforme au tour des défis et enjeux, les signataires s’étaient engagés à : être des membres honorifiques auprès de l’ensemble national et international,  soucieux de voir advenir un véritable sursaut prompt à faire vivre à nouveau le territoire national dans sa grande diversité ; s’employer à l’édification d’une paix durable au Mali, déployant tous les mécanismes intelligents et idoines à même de contribuer à la décrue de l’anarchie et des violences meurtrières ; réaffirmer une aspiration commune à l’avènement d’un Mali d’avenir, où le courage et l’équité triompheront de toutes les barbaries dans un monde meilleur ; œuvrer à une meilleure éducation et à une saine mobilisation de l’énergie active du citoyen –patriote,  à l’effet de promouvoir la démocratie sociale au service de l’efficacité humaine ; réhabiliter l’esprit même de la démocratie en vue d’assurer le retour effectif de la République avec les capacités requises pour garantir l’avenir en harmonie avec l’humanisme soudanien réinventé ; conforter l’Etat territorial du Mali dont l’édification continue et l’intégrité sauve serviront de repères permanentes ;  concilier la responsabilité des devoirs de chacun et de tous,  le privilège des droits essentiels et des libertés fondamentales du citoyen avec l’imperium de l’Etat et de la souveraineté  pour le Mali,  fidèle à son destin retrouvé.  En venant apporter son soutien à cette initiative, l’ancien ministre et président du Parti PS ‘’Yelen Koura’’, Amadou Koïta,  a insisté sur la dimension du président Abdoulaye Idrissa Maïga.

 « Donnons-nous la main pour sauver ce pays.  Envié dans un passé, le Mali est devenu la risée de tout le monde et est considéré comme un maillon faible dans la lutte contre le banditisme et le terrorisme », a déclaré le président du parti PS ‘’Yelen Koura’’ qui apprécie cette initiative de l’ancien Premier ministre et ses camarades à sa juste valeur.

Avant lui, c’est le professeur Younouss Hamèye Dicko, président du RDS et de la plateforme ATIR, qui a insisté sur l’impérieuse nécessité pour les acteurs maliens de se retrouver pour sauver le pays.  A cet effet, il a demandé d’accompagner les nouvelles autorités dans la voie tracée par la Charte de la Transition

Des anciens collaborateurs et amis d’enfance de l’ancien Premier ministre ont tenu à faire un témoignage sur l’homme,  perçu comme intraitable sur les questions de principes.  Ils ont rappelé ses valeurs de probité et son engagement sans faille pour la défense des causes justes et son grand amour pour la patrie.  Prenant la parole, le président Abdoulaye Idrissa Maïga a dit : « Les maliens doivent être réunis pour éviter le chaos.  Cela nécessite des efforts et cela reste possible », à fait savoir Abdoulaye Idrissa Maïga,  qui garde l’espoir que le Mali gagnera face aux menaces.

Tout en saluant les efforts des Etats qui se sont joints au Mali,  l’ancien Premier ministre a confié que nous ne devons plus accepter le destin tourmenté, mais l’urgence selon lui, est de préserver l’intégrité du territoire. C’est aussi ramener l’intégrité au cœur de l’action publique a déclaré Abdoulaye Idrissa Maïga.  L’ancien Premier ministre a réaffirmé sa conviction que l’impunité n’a pas d’avenir et ne saura avoir d’avenir.  Il faut rétablir l’ordre.  Il faut un retour à la normalité républicaine.  Il faut rétablir la confiance du citoyen en l’État.  L’Etat a un seul chef.  Le gouvernement a une politique à conduire par l’action,  a soutenu l’ancien Premier ministre, lors de cette première intervention.  Si l’accord d’Alger n’est pas mauvais en soit, un document cynique est venu se substituer à l’Accord a expliqué  Abdoulaye Idrissa Maïga,  indiquant que l’accord ne peut pas être appliqué dans son intégralité.

Ce n’est pas la Bible ou le Coran,  a soutenu l’ancien Premier ministre, soulignant des réserves sur le document

Le président du nouveau parti déplore que dans la pratique,  certains résument le Mali à la seule capitale.  Il n’y a pas de liberté sans règles, a dit Abdoulaye Idrissa Maïga,  qui invite à savoir raison garder sur certains concepts. Il faut donner un sens à la fraternité mais sans renier la patrie. » Un message plein de sens pour les esprits ouverts. Après des travaux en commission toute la journée du samedi,  les délégués sont parvenus à la nécessité de mettre en place un parti politique dénommé ‘’Convention pour la République’’ (CR), dirigé par AIM.  Le paysage politique malien s’agrandit donc avec l’arrivée de ce nouveau bébé.

LAYA DIARRA

Source : Le Soir De Bamako

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