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Le ministre Mahamadou Diarra : « la lutte contre la corruption est un acte de foi du président IBK »

Invité à prononcer le discours d’ouverture de l’atelier d’auto-évaluation de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), le ministre de la Justice, des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Diarra, n’a pas manqué de mettre en relief des actes forts posés par les autorités actuelles pour combattre le fléau de la corruption comme le fait pour le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita de décréter 2014, année de lutte contre la corruption. « C’est un acte de foi du président de la République ».

mahamadou diarra ministre Justice Droits HommeDu 28 au 31 juillet 2015 se tient à l’hôtel Salam de Bamako, l’atelier d’auto-évaluation de la convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). Les travaux sont conduits par l’ancien ministre de la transition Marimpa Samoura, actuellement directeur général du CENTIF. L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Justice, des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Diarra, lequel avait à ses côtés la ministre de la Fonction publique, Mme Diarra Racky Talla. On notait aussi au présidium la présence de la représentante de l’ONUDC, Afkir Chadia et Djibril Ly de la Minusma.

C’est un ministre sans complexe qui a abordé la question de la corruption. Un phénomène devant lequel le Mali ne doit même pas nourrir de complexe puisque la corruption n’est pas le propre d’un pays, elle n’est pas l’apanage d’une société quand bien même elle soit tragique pour tout développement.

Le plus important aux yeux du ministre Diarra est de se décomplexer devant le phénomène, lever le tabou et poser le vrai diagnostic afin que les causes réelles soient identifiées et que les solutions soient appliquées. C’est du reste le sens de l’exercice auquel les participants à l’atelier sont conviés.

« En tout cas, la bonne foi de l’Etat ne souffre d’aucune ambiguïté puisque la volonté politique a été manifestée à son sommet par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. En décrétant 2014, année de lutte contre la corruption, le chef de l’Etat a fait là une déclaration de foi, un engagement du gouvernement à lutter contre le phénomène dans notre pays », a souligné le ministre Diarra.

En balisant le terrain, le ministre de la Justice a fait savoir que le présent atelier ne vise pas à s’attribuer des notes, mais à corriger et réajuster nos mécanismes législatifs par rapport à la convention des Nations Unies laquelle a été signée et ratifiée par le Mali. Somme toute, faire un bilan en vue de faire le contour de notre prospective nous permettant d’aller vers des victoires éclatantes.

Le ministre Diarra est convaincu que la lutte contre la corruption est complexe et se mène dans la durée. Le Mali l’a compris depuis longtemps, depuis les années 1966-1967 avec « l’opération Taxi » ou encore en 1993 avec l’opération « Kokadjè ». Malgré tout, le chemin reste long.

Djibril Ly de la Minusma a expliqué que l’atelier en soit est déjà le signe du changement, car, il s’agit de lever le tabou. Pour le diplomate onusien, la lutte contre la corruption demande la constance dans l’effort, la corruption elle-même étant un phénomène social qui a ses causes et ses ramifications qu’il faut analyser. Ce travail n’incombe pas qu’au gouvernement, la société civile doit y prendre une part active. « La corruption mine nos économies et sape le moral des agents de l’Etat », croit savoir M. Ly.

Pour la représentante de l’ONUDC, Afkir Chadia, il s’agit à travers cet atelier de faire la liste d’auto-évaluation consistant à évaluer les dispositions législatives que le Mali a par rapport à la convention des Nations Unies contre la corruption.

 

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