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Le ministre de la Défense et des Anciens combattants à Gao, Ménaka et Ansongo

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Dahirou Dembélé, accompagné du chef d’Etat-major de la Garde nationale, le général de division Ouhaoun Koné, le général de division, Elhadji Gamou et le général Abdouramane Baby, a effectué, de vendredi à dimanche, une visite aux Forces de défense et de sécurité de la première région militaire de Gao et aux éléments d’Ansongo et Ménaka, a constaté l’AMAP.

A sa descente de l’avion militaire, à l’aéroport international de Gao, samedi, aux environs de 12 heures, il a été accueilli par le gouverneur de la Région de Gao, le général de brigade, Sidiki Samaké, et de la 3èmeadjointe du maire de la Commune urbaine de Gao, Mme Saima Maiga, en présence du commandant de la zone de défense N°1 de Gao, le colonel Seydou N. Koné.

A Ménaka, Dahirou Dembélé, a été accueilli par le gouverneur de Ménaka, Daouda Maiga, en présence des autorités communales et coutumières. Après ces différentes rencontres avec les autorités communales, administratives et militaires, il a accordé une interview à la presse dans laquelle il a dit être venu « transmettre le message de soutien, aux forces armées et de sécurité, du président de la République, chef suprême des Armée, Ibrahim Boubacar Keita et commandant en chef des forces Armées, de son gouvernement et de tout le peuple malien ».

Il ajouté être venu, par la même occasion, présenter, au nom du président de la République, de son Premier ministre, de son gouvernement les doléances aux Famas, à leurs familles et à l’ensemble du peuple malien qui prient pour le repos de l’âme des soldats morts en mission de défense du Mali.

« A Bamako et, sur l’ensemble du territoire, les Maliens sont sortis, massivement, pour exprimer leur tristesse mais aussi à travers leur soutien aux forces de sécurité maliennes », a poursuivi le ministre de la Défense.

il faut, aujourd’hui, malgré les difficultés et la tristesse que nous avons vécues, qu’on arrive, nous FAMa, à donner le sourire à ce peuple là, qui a tant pleuré et qui pleure, toujours, ses morts », a encore dit le général Dembélé.

Il a déclaré, que durant sa visite à Ménaka, en passant par Ansongo d’abord, il a regardé les éléments et, cela lui a donné « un espoir et l’esprit existe quiles animent, malgré la douleur. « Je suis venu leur dire que les autorités maliennes, à partir de maintenant, ne feront plus de calcul, parce qu’aujourd’hui, tous les moyens seront engagés pour préserver le potentiel humain, notamment les soldats et protéger nos populations et leurs biens », a-t-il promis.

Ces moyens seront terrestres et aériens et mis à la disposition des Famas « très prochainement. pour faire face à l’ennemi », s’est engagé le général Dembélé qui a invité les soldats à plus faire d’attention sur tout ce que se véhiculent les réseaux sociaux.

Il a expliqué les soldats sont engagés sans aucune contrainte. « Tout soldat s’engage, volontairement, pour une durée de quatre ans. Une fois que, cette période d’engagement est terminé, le soldat, après une autre visite, peur signer un autre engagement volontaire », a-t-il rappelé.

Par contre, si le soldat veut abandonner, il lui suffit de résilier son contrat, « mais ce serait très grave, à un moment où le Mali a besoin de tous ses enfants, parce que nous sommes en guerre ».

Il a assuré voir instruis à ses hommes « d’approcher la population, les autorités coutumières, communales et administratives, car c’est avec le contact et le respect envers ces couches, que nous pouvons gagner la guerre contre l’ennemi ». Selon lui,  cet ennemi profite du vide entre soldats et populations pour s’y semer le discours de la division et de la haine communautaires.

C’est la même tactique, selon le ministre, qu’utilise l’ennemi, notamment sur les réseaux sociaux, en essayant de mettre dos à dos les Forces armées maliennes (FAMa) et les forces partenaires du Mali, surtout françaises « accusées de duplicité ».

« En aucun cas, ces partenaires ne peuvent être amis et ennemis du Mali, à la fois, après nous avoir aidés, en 2013, dans la reconquête définitive des Régions dans le Nord », a soutenu Dahirou Dembélé, ajoutant que le Mali a besoin du soutien de tous les partenaires face à cette difficulté qu’il vit.

Interrogé sur le repli des Forces de défense et sécurité, dans la zone de Labbezanga, le ministre, a répondu que « lorsqu’on confie à des hommes une mission, il faut évaluer les problèmes. Il a assuré que « dans quelques semaines » tous les camps seront réoccupés par les FAMa, tant à Indélimane qu’à Anderanboukane.

AT/MD 

AMAP

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