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Le Mali reste debout

drapeau malien (Vert-Jaune-Rouge)

Depuis quelques mois, la vie socio-politique de mon pays reste marquée par diverses remues ménages. Quant au week-end dernier, qui devait déboucher sur un rendez-vous important pour la vie de la nation malienne, la Conférence d’entente nationale, il a particulièrement été sanglant, avec la recrudescence de la violence, à travers des attaques armées contre nos vaillants soldats. Les annonces de l’opposition et des mouvements armés signataires de l’accord de non-participation à la Conférence d’entente nationale (avant que ces derniers ne se ressaisissent) ne devraient pas arranger les choses. Mais, seulement c’était sans compter avec la baraka d’une vieille nation qui a toujours su surmonter ses épreuves.
Comme le disait l’honorable Moussa Tembiné, lors des assises de la majorité présidentielle, «l’avenir du Mali est lié à la réussite de la Conférence d’entente nationale», sinon en quelque sorte, dirons-nous. Pour beaucoup d’oiseaux de malheur et pécheurs en eaux troubles, ces différentes remues ménages étaient le signe d’un cataclysme annoncé pour un régime qui prend partout de l’eau. Tout avait été planifié pour l’échec de cet important rendez-vous cher aux autorités nationales: des attaques contre les forces armées et de sécurité, partout à travers le pays, y compris à proximité de Bamako, des manœuvres et des combines. Au moins trois attaques perpétrées en différents endroits du pays avec au moins cinq morts.
Déjouant tous les pronostics dantesques, les travaux de la Conférence d’entente nationale ont démarré hier lundi.
À l’ouverture des travaux, le Palais de la culture a refusé du monde. Tous étaient là, représentants des groupes armés, associations et organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers, la Médiation internationale… comme quoi, le Mali reste debout aujourd’hui comme hier.
À l’intention des absents, le Président de la république a trouvé le mot juste pour les inviter à prendre le train à la gare suivante. Il ne s’agit que d’un train qui démarre. « Il y a beaucoup de gares. Ceux qui ne sont pas là pourront toujours le prendre à une autre gare. L’essentiel est qu’à l’arrivée, toute la famille soit réunie. Et la dernière gare, le terminus de ce voyage porte le nom : Entente Nationale », déclarait le Président IBK, dans son discours d’ouverture.
En réalité, la conférence d’entente nationale, telle que prônée par l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, ne saurait être une conférence nationale, comme souhaité par certains. Il s’agit de la concrétisation d’un engagement de l’État du Mali, sur une question bien précise vis-à-vis des partenaires. Elle ne saurait donc être un créneau d’invectives pour des gens qui ont mis ce pays à genoux, au détriment des dirigeants d’aujourd’hui.

Par Sidi Dao

 

Source: info-matin

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