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Le Mali au Fespaco

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) célèbre son 50e anniversaire du 23 février au 2 mars 2019. Quelle sera la représentation du Mali à ce cinquantenaire du Fespaco ? Le film long métrage Chitane d’Assane Kouyaté a été financé par l’Etat à travers le CNCM (Centre national de la cinématographie du Mali) pour représenter le pays à la compétition officielle. Mais il semble qu’il n’est pas achevé pour des raisons techniques et de sérieux problèmes de gestion financière. En définitive, c’est le film de fiction Barkomo de Boukary Ombotimbé qui représentera le Mali dans la compétition phare des longs-métrages. Côté films documentaires, il y aura deux films maliens : «Dawa», l’appel à Dieu du jeune réalisateur Malick Konté et «Jamu Duman» (Quel valeureux nom as-tu ?) de Salif Traoré. Aussi, «Village apaisé» d’Issouf Bah va défendre le Mali en compétition de films d’animation. Boubacar Sidibé, avec son nouveau film «La langue et les dents», sera en compétition dans la série TV.

Le Fespaco a 50 ans

La cérémonie d’ouverture de la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou a débuté. Cette édition marque les 50 ans de la manifestation démarrée en 1969. Il y aura 300 projections dans les différentes salles de cinéma ; 20 films sont en compétition pour le long métrage de fiction dont le film Barkomo (la grotte) du Mali. Le Mali, détenteur de 3 étalons du Yennenga avec Souleymane Cissé par deux fois et Cheick Oumar Sissoko, sera en compétition en long métrage, documentaire, série télévisée et film d’école. Le président IBK, champion de la culture en Afrique, offre un concert gratuit aux organisateurs le 1er mars. IBK est même attendu à Ouagadougou dans ce cadre.

Attentat kamikaze raté

Dans leur tentative d’attaque kamikaze complexe aux véhicules piégés sur le camp militaire Boubacar Sada Sy, le dimanche 24 février 2019, vers 03h00 du matin, les assaillants ont d’abord tiré sur le poste de Mafeya, vers la sortie de Banamba, pour entrer dans la ville et foncer vers le camp. Face à l’alerte, ils étaient obligés de déclencher leur système juste à l’entrée du camp. Le bilan : 02 sentinelles blessées du fait du choc auditif dû au bruit de l’explosion ; le deuxième véhicule dont une grande quantité d’explosifs n’a pas pu être déclenchée va faire l’objet d’explosion contrôlée dans les minutes qui suivent par les démineurs. La cible était clairement les partenaires occidentaux qui y sont en nombre important, notamment l’EUTM. N’oublions pas la même tentative sur le siège d’EUCAP il y a deux ans à l’ACI 2000.

La propagande du SAM

Depuis l’annonce du décès du juge Soungalo Koné de Niono, le SAM et le SYLIMA sont entrés dans la propagande. La famille de Soungalo Koné a initié une cérémonie de lecture de Coran le vendredi dernier, les deux syndicats l’ont transformée en trophée de victoire pour eux. «Fin de la cérémonie des funérailles de Feu Soungalo Koné, digne et loyal magistrat de son état dans l’honneur et la dignité. Nous avons enregistré la participation très massive de ses collègues, magistrats et auditeurs de justice en robe, des greffiers et secrétaires de greffe et de parquet, des avocats, des huissiers-commissaires de justice, des notaires, bref la grande famille judiciaire du Mali. Nous avons en outre enregistré la participation d’une forte délégation venue de Niono, des amis, proches et parents de l’illustre disparu dont les qualités humaines de spiritualité et de piété furent exaltées. Puisse le bon Dieu l’accueillir dans son paradis éternel. Puisse le bon Dieu nous assister dans nos nobles et exaltantes missions au service de la justice malienne». Ce message publié par le SAM et le SYLIMA n’a jamais été de l’avis des parents de Soungalo Koné, qui ont été surpris de voir leur cérémonie transformée en meeting des syndicats avec des caméras un peu partout.

Naye noyé

Une pluie de projectiles sur le village de Naye. Le jeudi 21 février, vers midi, après le départ des militaires du village en direction de Madougou, chef-lieu de commune, situé 5 km à l’ouest, des tirs nourris venant du sud et de l’est ont repris et s’intensifient de plus en plus. C’était prévisible. Les villageois contactés sont convaincus que c’est un piège de l’armée pour qu’en cas de riposte, elle revienne pour désarmer de force les Peuls. Ce qui n’est pas faux, si on se réfère aux faits antérieurs en autres lieux. Encore une fois, certains ont contacté des chefs militaires pour éviter le pire. Malgré tout, les tirs continuaient avec intensité.

Point final

Le comité de crise pour la libération du journaliste Issiaka Tamboura s’est réuni samedi 23 février à la Maison de la presse en présence du désormais ex-otage pour d’abord écouter le récit de sa captivité, saluer son courage et remercier les autorités pour leur forte mobilisation qui a débouché au dénouement heureux. Il a adressé une mention spéciale au président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, au ministre de l’économie numérique et de la communication Arouna Modibo Touré et au ministre de la sécurité le Général Salif Traoré pour leur implication. Le jeune Tamboura a salué la presse dans son ensemble et le comité de crise pour les efforts fournis dans sa libération avant d’inviter les uns et les autres à la prudence dans le traitement de certaines informations et à respecter les règles de la profession.

Accord en chiffres

Parmi les 78 engagements identifiés et spécifiques dans l’APR, suivi par le centre Carter, 20 engagements sont achevés en 3 ans et 1/2 après la signature de l’accord, 14 engagements presqu’achevés, 18 au stade intermédiaire et 14 au stade minimal, 12 engagements n’ont pas été initiés et constituent l’essentiel des grands défis. Si on avait sorti la part de réalisation par acteur et engagement, c’est-à-dire la responsabilité de chaque acteur dans le retard et le succès, il aurait été plus édifiant et aurait permis de pouvoir situer la responsabilité individuelle des acteurs.

Une annonce française

Dans un communiqué, Florence Parly, ministre des Armées, salue l’action des forces françaises ayant abouti au décès de Yahia Abou Hamman, numéro deux du RVIM (Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans) et chef de l’Emirat de Tombouctou, et remercie tous ceux qui y ont contribué. Il était le chef d’un des principaux groupes armés terroristes sévissant au Sahel, le concepteur et le financier de nombreuses attaques contre les valeurs et intérêts communs «que nous partageons et défendons avec les pays du G5 Sahel : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Cette action spectaculaire concrétise des années de recherche. Ainsi, dans la journée du 21 février, la force Barkhane a intercepté Yahia Abou Hamman identifié dans un groupe de véhicules en progression au nord de Tombouctou. Concernant le RVIM, il aura perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année. Tous étaient des adjoints proches d’Iyad Ag Ghaly».

Braquage de camions

Le vendredi 22 février 2019, il y a eu le braquage de 02 camions entre Bambara Maoudé et Garey (axe Tombouctou-Douentza) par des individus armés à moto. Les camions ont été conduits hors de la route, incendiés et les passagers dépouillés avant le départ des assaillants. Le 21 février 2019, vers 18 h 30 mon, un véhicule de forain en provenance de Labbezanga a été attaqué par cinq hommes armés au niveau de la déviation du pont de Tassiga. Les passagers ont été dépouillés de leurs biens (téléphone, argent et autres biens.) Selon les passagers, aucune violence physique n’a été commise.

Une alliance en difficulté

L’alliance Gatia-Msa porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que ses patrouilles opérant à Tamalate (est de Ménaka), dans la zone frontalière avec le Niger, ont accroché le 22 février 2019 des malfrats sévissant dans cette zone par le vol de bétail. L’alliance Gatia-Msa, suite à cet accrochage, a pu récupérer approximativement sept-cents (700) têtes de bétail (petits ruminants) appartenant essentiellement aux populations vivant à Tamalate. Fidèle à sa démarche de sécurisation de personnes et de leurs biens, la coalition informe que ce nombre important de bétail volé et destiné à la vente dans certains pays limitrophes du Mali et du Niger, va être remis aux responsables des communautés pour être restitué à qui de droit. Pendant l’accrochage les malfrats opérant sur sept motos ont été mis en déroute, laissant deux  de leurs morts sur place. Les autres ont réussi à s’échapper. La coalition Gatia-Msa a pu établir lors de ses patrouilles le constat que ces vols de bétail sont à l’origine de beaucoup de tensions intercommunautaires mais surtout constituent une source de financement des activités terroristes dans la zone. L’alliance Gatia-Msa appelle les gouvernements malien et nigérien à mettre tout en œuvre pour mettre fin à ces vols qui financent les activités criminelles.

Avantages et inconvénients de la migration

Phénomène récurrent avec son cortège de morts, la migration illégale est à l’origine de relations, de plus en plus, tendues entre notre continent et l’Europe, où des pays se barricadent pour contrer les flux migratoires. Cette situation a inspiré la fondation du forum de Bamako dans le choix du thème de sa 19ème édition qui a débuté samedi au CICB : «immigration : quelle dynamique entre l’Europe et l’Afrique ? Opportunité ou menace pour les pays d’accueil ? Nationalisme ou métissage ? Construire des ponts ou construire des murs ? Que faire ensemble ?». À ces questions, d’éminents universitaires, chercheurs, anciens chefs de gouvernement, experts internationaux…ont apporté des éléments de réponse et proposé des éléments pour un nouveau paradigme sur la question migratoire.

Bouyé maintient la pression

«Avertis ton frère trois fois avant de lui déclarer la guerre». Cette sagesse longtemps enseignée dans les milieux religieux semble désormais la démarche empruntée et épuisée par le Chérif de Nioro à travers cette troisième reformulation de sa demande de «limogeage» de l’actuel Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga. Cela, selon les proches du Chérif de Nioro, pour incapacités et haute trahison à l’égard du peuple malien. Du Stade du 26 Mars au vendredi dernier, dans sa mosquée, puis à la Maison de presse, l’attachement du chef des hamallistes au départ à tout prix de Soumeylou Boubèye Maïga de la Primature est et demeure ferme et de rigueur.

Source: le Reporter

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