Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Le livre : PORTEUR IRREMPLACABLE DE CONNAISSANCES ET DE VALEURS

librairie bibliothèque livre document archive romanLe 23 avril est consacré Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Au Mali,  la journée a été célébrée par le Collectif des écrivains maliens et acteurs de la filière livre du Centre « Pen Mali », au Centre Djoliba avec comme thème la « valorisation des écrivains ».  La rencontre  était placée sous la présidence du chef de cabinet du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Almamy Ibrahim Kouréïssy.

« Débat oratoire sur l’importance du livre et de l’écrivain dans la construction d’une nation ». « Le livre, l’écrit pour les nouvelles générations », « Quel rôle doit jouer l’écrivain pour consolider la paix et la cohésion sociale ? », tels étaient les thèmes développés par des écrivains, les enseignants et élèves des lycées, Montesquieu, Prospère Kamara,  Massa Makan Diabaté et du Sacré Coeur.
« A cet instant où nous débutons cette cérémonie, il me vient en mémoire, les images douloureuses de l’autodafé des manuscrits anciens de Tombouctou, en janvier 2013. Et c’était au nom d’une idéologie qui refusait d’admettre le rôle joué par ces livres dans la construction de l’histoire du Mali où la tolérance et les valeurs de paix ont toujours contribué à la vie intellectuelle  dès le 16è siècle », a énoncé le représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et de la culture (UNESCO), Lazare Eloundou  en notant que l’existence du livre au Mali est même antérieure au 16 siècle.
« Le livre a toujours été pensé comme un outil de transmission du savoir et donc de lutte contre l’ignorance. Le livre a toujours été l’outil le plus approprié et efficace pour lutter contre les idéologies extrémistes, et cela par l’éducation et la culture. Tombouctou en est la preuve avec la plus grande concentration au monde de manuscrits anciens  au mètre carré. Cela est valable dans le Mali de nos jours où 3 habitants sur 5 ont moins de 25 ans. Nous devons nous poser la question de leurs chances d’accéder aux livres. Nous devons réfléchir sur le rôle que doivent jouer les écrivains, les éditeurs, les autorités nationales pour que le livre demeure l’écrit pour les nouvelles générations ou encore pour consolider la paix et la cohésion sociale » a développé, Lazare Eloundou.
Pour lui, le livre est la base de tout. Et sans livre, il n’y a pas de transmission de la connaissance.
Dans un message lu par Lazare Eloundou,  la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova,  indique  le livre est lien entre le passé et l’avenir. « C’est un pont entre générations et  entre cultures. C’est est un vecteur de création, de partage de la sagesse et du savoir. De toutes les formes, le livre incarne la diversité du génie humain.  Il permet d’unir l’humanité en une seule famille, partageant un passé, une histoire et un patrimoine afin de construire un avenir commun où toutes les voix sont entendues au sein du grand chœur  des aspirations humaines ».

Le chef de cabinet du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme est également d’avis que le livre est un moyen de savoir, de connaître son prochain et de lutter contre la peur de l’autre et permet de voyager sans bouger. Almamy Ibrahim Kouréïssy a saisi l’opportunité de la Journée pour annoncer que le département est à pied d’ouvre pour l’organisation du Salon du livre de Bamako (Saliba).

Signalons que par ailleurs que les partenaires de cette journée mondiale du livre et du droit d’auteur étaient la présidence de la République, l’UNESCO, Pen International, la Fédération internationale des libraires, des associations et institutions de bibliothèques, l’Union internationale des éditeurs, le Musée national, le réseau culturel « Kya », Imprim-Serives , « Tumust » et l’Institut malien de recherche-action pour la paix (IMRAP).
Créé en 2011, le Centre « Pen Mali » est un groupement d’écrivains, d’éditeurs, de poètes, de dramaturges, de rédacteurs, de journalistes, d’essayistes, de romanciers, d’historiens, de critiques scénaristes, d’auteurs traducteurs et de chercheurs.

S. Y WAGUE

Source : L’ Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance