Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Le journalisme est mort, vive le clanisme !

Avant un journaliste disait un peu de sottise et beaucoup de curiosité mais le cocardier lui, réclame beaucoup de sottises et peu de curiosité. Le journaliste est celui dont le métier est d’écrire dans un journal et, par extension d’informer à travers un média : presse écrite, radio, télévision… Son travail consiste à collecter, vérifier, sélectionner, synthétiser et commenter des faits pour les présenter…  Le journaliste peut être spécialisé dans un domaine particulier : politique, sport, science, mondanité (people)…Le Mali  est un pays extrêmement généreux, on y plante des journalistes et il pousse des réactionnaires pour l’alanguir. De la naissance à la mort, on branche nos vies sur des principes mais  il faut un courage surhumain pour ne pas dévier dans ce monde où  il est plus facile d’obéir aux payeurs ou aux grandes nations qui vous donnent des médailles plutôt qu’à son pays. Georges Clemenceau grand journaliste disait « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire ».Pour nous, un journaliste a pour mission d’informer pour que les bons citoyens soient paisibles et que les mauvais ne le soient pas.

 journaux presse ecrite papier

Sur la situation au centre de notre pays un de nos grands journalistes dans une interview (Mali web, 12 03 2017) disait : …En même temps, plusieurs mouvements locaux et des organisations des droits de l’homme rapportent et dénoncent des exactions dont les forces de l’ordre se rendaient souvent coupables contre des éléments peuls sur le simple fait qu’ils sont peuls. A ceci, s’ajoutent les violences de groupes de chasseurs traditionnels que l’on appelle les Dozos contre des éléments peuls, ainsi que le cycle de vendetta ou de colère que cela entraîne et qui portent les germes de conflits interethniques encore plus inquiétants, la question qu’il faut se poser,  quelle organisation de droits de l’homme a dit ce que ce journaliste a dardé  ? Cette phrase j’en suis sur a été  accouchée tout simplement  par le génie journalistique momifié d’une  manipulation silencieuse. Tout le monde doit savoir qu’un journaliste  est un être parmi les êtres il fait partie intégrante de la société  et de la pensée sociale quotidienne donc avec des impressions, des avis, des intuitions et des rangs. J’ai  appris à l’école de journalisme qu’un journaliste ne saurait être un  cavalier, il peut être distant face à une corvée mais un vrai journaliste ne saurait acquiescer pour l’épuration ethnique( RADIO MILLE COLLINES), le journaliste ne saurait approuver l’injustice contre la justice, un journaliste ne peut et ne doit être contre le progrès, un journaliste est un être commun donc  partie intégrante de la population avec des émotions mais il doit toujours avoir une dose de conscience pour la stabilité de son pays .

Un journaliste doit être affranchi et doit révéler clairement sa pensée mais aussi doit expliquer la racine des problèmes (roots, raiz) et non les frondaisons qui ne sont que la conséquence biologique de la radicelle. Quand un journaliste dit « le Mali est une nation et il faut faire attention à la surreprésentation du Nord»

Par rapport à La nation et le pays.

Nous n’allons pas nous alourdir sur les définitions nations et pays mais nous allons éclairer les lanternes de l’affluence. Un pays est une désignation géographique, une nation désigne le peuple tandis qu’un État désigne les institutions fonctionnant sur un territoire.

Certains pays sont des États-nations, par exemple la France,  d’autres États, tels la Chine, l’Espagne, la Belgique, le Canada ou le Royaume-Uni rassemblent plusieurs nations, ou une partie d’une population formant elle-même une nation. Une nation peut être considérée comme un corps intemporel qui survit à la succession des générations issu d’une volonté de vivre ensemble. Revenons  a notre phrase alors si je comprends bien, si on essaye de mettre la phrase en apposition cela pourrait signifier qu’il y’a plus de ministres  venant du nord, et que cela  notifierait qu’il y’a une nidification des gens du nord, si cette phrase  est intentionnelle, programmée  et que ce journaliste sait ou saurait   des choses non dites aux maliens  qui font qu’il y ait follement beaucoup plus de ministres venant du nord et  qu’ il nous laisse dans un confusionnisme empesté  c’est tout simplement grave. Bon sang ! Pour une fois nous prions ce mémorialiste d’éclairer nos lampes,   pour une fois à tous ces  politicards nous demandons de dire clairement les choses et de nous écarter des embrouillements  et de la manipulation politico journalistiques. dites nous clairement  pourquoi on a pris abondamment des gens du nord dans ce nouveau gouvernement, cessez de vous laver sans vous  mouiller le dos .Monsieur le grand journaliste, votre plume même si elle irréprochable(littérairement parlant) il faut reconnaitre qu’elle est très lourde pour que les maliens lambdas  comprennent réellement le pourquoi de vos articles sur les peuls et vos articles sur la surreprésentation des cadres du nord dans les hauts postes, moi je suis malien et je suis sonrhaï mais vraiment je m emballe de qui soit ministre et d ou il vient,  s’il ne fait pas l affaire du Mali et des maliens qu’il s’en aille au démon , eh grand journaliste professionnel, si vous ne savez pas,  déjà,  votre article  commentaire commence  dans un rapport mineur à faire jaillir des propos comme :Nous sommes dirigés par les MAIGA et les AG, Maiga première dame, Maiga secrétaire général de la présidence, Maiga premier ministre, quatre ministres AG, à priori tous ces gens là du nord qui sont dans ce gouvernement  et qui ont des noms AG, Touré, Maiga, Wallett, Haidara etc..Je vous ravitaille ne représentent qu’eux-mêmes car cela fait des printemps qu’ils sont dans des postes juteux mais le nord ne se développe nullement, parfois on a l’impression que  la situation leur plait en  tout cas les gens de Gao ne leurs connaissent pas,  je pense de même pour Tombouctou, Kidal, Taoudéni et Ménaka,   ils ont leurs maisons ici, leurs sommaires ici,  la majorité ne connaissent même pas la situation des jeunes de ces contrés, on pourrait même  dire qu’ils ont  une flétrissure d’être du nord,  bref, cessez d’amener toute une région, toute une zone géographique à des Pons pelâtes qui ne représentent qu’eux-mêmes et qui ne représentent nullement une surreprésentation du Nord. Moi, Personnellement je vois les Traoré  d’abord comme des maliens,   jamais d’une région car pour nous un Traoré , un Diarra , Sy, Telly, Guindo,Sow,Sangaré, Dagnoko,Dagnon, kemesso, un Kanté, Kouyaté, Dramé, Diagouraga, Diabaté,Kampo, diall ,Diallo, Barry,Diakité,  Cissé, Cissoko, Tandina,Koné, Yattabaré, Kanouté,Koita, Konaté, sylla,  Keita, Goita,Dembelé même un dogon qui est du pays dogon  vaut mieux qu’un sonrhaï qui n aime pas le mali  pourtant je suis sonrhaï, le Malien Pour nous est plus qu’un Touré plus qu’un   Maiga,  Batilly, Ould, ben Baby, senoufo,Nangadou, yattara , yattassaye,zerbo, soumbounou, soumboutera, thera, Niakaté,  Bellah, un targui, tamasheq   Boa, le malien est plus qu’un Mariko,  un Touré, un Niaré,  Dravé, Ouattara , plus qu’ un Sanogo, un soninké un kasonké, pour nous le Malien est plus qu’un blanc  plus qu’un noir etc.. Alors cesser d’amener les gens à leur région,  à leur Donzoya à leur religion ou a telle peuplade, c’est vrai que depuisun certain temps  vos chroniques sont amorties et n’ont plus de saveur, cela ne doit  pas vous amener à foirer le bout de votre plume, il faut arrêter    cela n’est pas bon. Nous, nous pensons que les gens qui nous dirigent aujourd’hui forment un Caravaning et les Maliens de toute ethnie souffrent de la mauvaise gouvernance  qui plombe notre pays. Toute  autre explication sans explication ne saurait découlée des problèmes du nord, du centre ou même du pays si ce n’est le holdup financier sur le Mali, entretenu par une horde sans vergogne, un clan mafieux dont le seul point de vu est le tout argent pour eux-mêmes et leurs familles et à cela se greffent  le manque de vision, d’intuition le tout taqué par des politiciens qui n’ont l’expérience que dans la pitrerie l’arlequinade, l’affaiblissement de l’état,  les manigances et les combines. Monsieur le journaliste on peut  pas  et on doit pas rendre sa plume populaire sur des consignés embaumés de division,  vous qui êtes journalistes professionnels, parlez nous de ces choses là(décriptude,corruption, gabegie, dilapidation, galvaudage)  hélas vous ne pouvez pas clairement dire  cela malgré que vous n’êtes pas content de ce régime, vous êtes tous humectés d’accommodement alors  vous êtes obligés de passer par des litotes dangereuses  bâties  pour tremper telle ethnie ou telle région, c’est dangereux ce n’est pas bon, OK ! Pourquoi  vous voulez chercher la vérité dans les Cornes de l’âne, elle est à votre portée arrachez là. Vous pourriez la dire dans un français facile et accessible. Moi je suis du nord  mais je suis proche de Modibo Keita premier président  du Mali pas l’autre qui ne mérite aucun respect. En fin je vous livre là comment un journaliste digne de ce nom doit se comporter (Université de la Habana, periodismo Y deontologia)

Un journaliste prend la responsabilité de tous ses écrits, même anonymes ;

Tient la calomnie, les accusations sans preuve, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ;

Ne reconnaît que la juridiction de ses pairs, souveraine en matière d’honneur professionnel ;

N’accepte que des missions compatibles avec la dignité professionnelle ;

S’interdit d’évoquer un titre ou une qualité imaginaire, d’user de moyens déloyaux pour obtenir une information ou surprendre la bonne foi de quiconque ;

Ne touche pas d’argent dans un service public ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ;

Ne signe pas de son nom des articles de réclame commerciale ou financière ;

Ne commet aucun plagiat, cite les confrères dont il reproduit un texte quelconque ;

Ne sollicite pas la place d’un confrère, ni ne provoque son renvoi en offrant de travailler à des conditions inférieures ;  Garde le secret professionnel ;

N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ; Revendique la liberté de publier honnêtement ses informations ; Tient le scrupule et le souci de la justice pour des règles premières ; Ne confond pas son rôle avec celui du policier.”

Et nous ajoutons Aimer sa nation un et indomptable.

 

Ousmane Mohamed Touré, Directeur de Malimex, Diplômé en communication sociale, ex président de la nouvelle jeunesse Africaine

Par Le Figaro du Mali –

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance