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Le Carrefour des jeunes de Bamako : Un espace divertissement en plein essor

Crée en 1935 par l’administration coloniale, « le Soudan club de Bamako » passa sous le contrôle de l’Union Soudanaise RDA en 1957.

Espace divertissement Carrefour jeunes Bamako Mali

En 1960, il fut remis au Haut commissariat à la jeunesse et aux sports et rebaptisé « Club sportif et culturel des jeunes ». Ce service a été crée par Modibo Kéita pour servir d’espace de rencontre, de formation, de réinsertion et d’épanouissement de la jeunesse. En 1976, il prit le nom de Carrefour des jeunes de Bamako et fonctionna sans texte juridique jusqu’en 1988, date à laquelle il est crée par une loi.

Et bon nombre de cadres maliens pendant leur jeunesse ont passé des moments inoubliables au « Foyer des jeunes », son appellation à l’époque. Il a contribué à l’enrichissement et au rayonnement de la culture malienne tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, le Carrefour des jeunes est un service public  relevant au département du  ministère de la jeunesse et de la construction citoyenne sous tutelle de la Direction nationale de la jeunesse. Le Carrefour des jeunes est conçu par les autorités pour servir d’espace de divertissement, de rencontre, d’épanouissement, de réinsertion et d’échange des jeunes. Mais, la gestion de cette espace demeure encore une problématique nécessitant  l’implication de tous.
Djénébou Sanogo, Directrice du Carrefour, manage à fond depuis sa nomination à ce poste pour donner un éclat  aux biens et service des jeunes pour leur épanouissement. Depuis son arrivé à la tête de la structure, beaucoup de chose ont changé, l’infrastructure a subi un profond lifting et propose nombre de services : salle multifonctionnelle, salle informatique, restaurant, cafétéria, scène de théâtre. Cependant, beaucoup reste à faire.  Faut- il le croire : des pionniers de la musique malienne ont été les fruits du Carrefour. Ce dernier a servi de cadre aux sommités de percussions qui dirigent, aujourd’hui, des écoles de percussions et accompagnent des grands artistes dans le monde dont Mady Kéita dit L’eau Japon, Abdou Doumbia et Bakary Doumbia aux Etats-Unis. Les percussionnistes d’Oumou Sangaré, d’Amadou et Mariam et autres stars de la musique malienne sont tous des produits du carrefour sous la direction des directeurs comme Solomane Diarra, Beidy Thiam et Drissa Guindo, l’actuel directeur national de la jeunesse.
Mais depuis la succession de Drissa Guindo, actuellement secrétaire général au ministère de la jeunesse et de construction citoyenne, par Mme Djénébou Sanogo en 2004, les lignes commencent à bouger. La dame de fer ne cesse de se mobiliser pour la cause de la jeunesse.
Lors de sa prise de fonction, le Ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne Amadou Koïta a fait une descente au carrefour des jeunes pour  s’enquérir des conditions de travail du personnel et aussi les encourager à persévérer dans leurs missions afin de relever les défis assignés à son département par les plus hautes autorités du pays. Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Cet espace vit, aujourd’hui, un moment difficile pour son rayonnement. Il y a manque de matériels bureautiques et de meubles. Les chaises doivent être réparées pour un meilleur accueil du public.
 A noté que ce lieu favorisait les échanges sportifs, d’information, de prévention et de créativité sur des sujets au cœur des préoccupations des jeunes. C’était également un lieu où sont disponibles des services d’écoute, d’information, d’animation et d’accompagnement, selon les besoins exprimés par les jeunes. Le Carrefour des jeunes, depuis sa création, a toujours constitué un lieu de passage où chaque jeune pouvait se retrouver, selon sa capacité et ses goûts. Les jeunes ont ainsi le choix des activités et celles-ci varient selon le groupe. La fréquentation est libre et volontaire et on a la possibilité d’expérimenter, de se tromper, de se reprendre, de confronter ses valeurs, ses idées, de s’amuser ou d’être écouté, d’avoir de l’aide ou s’informer.
 Cet espace mérite une attention particulière de nos autorités pour que  ce patrimoine ne tombe pas comme un fruit mur. Il doit continuer de faire la fierté de toute la jeunesse malienne et africaine.
Dramane konta

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