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L’AMPPF recrute des bénévoles du 7 au 21 aout 2014.

APEJ-EMPLOI-MALI

Dans le cadre de la quinzaine du recrutement des bénévoles de l’Association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Famille (AMPPF) qui a lieu du 7 au 21 août 2014, l’AMPPF en partenariat avec l’IPPF (International Planned Parenthood Federation) a organisé un point de Presse afin de leur faire part des préoccupations par rapport au dit recrutement. La conférence était animée par le directeur Alpha Djeng, administrateur résident de l’AMPPF, en présence de Maître Keïta Fatouma Cissé, représentante du président des bénévoles de l’AMPPF, d’Edmond Kombo (volontaire de Congo Brazzaville) et Edgard Cledjo du bureau de l’IPPF/ Région Afrique. Pour le directeur exécutif, l’AMPPF, est une association à but non lucratif qui existe au Mali depuis plus de 40 ans. Elle œuvre pour l’amélioration de la qualité de la vie de la famille et des individus en milieu rural et urbain dans leurs zones d’intervention. Il dira que sa structure a pour mission d’œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des populations à travers des services de qualité fournis dans les domaines de l’accès aux services de Planning Familial, de la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA, de la maternité sans risque notamment à travers la prévention et la prise en charge des complications liées aux avortements provoquées, et des plaidoyers. Pour lui, le présent recrutement des volontaires se veut une innovation par la diversité  et la qualité des bénévoles. Par diversités il dira que les bénévoles seront composés des retraités, des fonctionnaires, des juristes, journalistes, magistrats, avocats, banquiers etc. Il fera savoir que les bénévoles ont une grande place dans la vie de l’AMPPF, car elles ont une voix délibérative au sein du conseil d’administration de la l’association.  Il  manque de volonté politique qui est à la base de la baisse de la  prévalence contraceptive au Mali et en Afrique. Pour l’orateur ce manque de volonté politique se traduit par le fait que les Etats africains signent des conventions mais qu’ils n’appliquent jamais. Au Mali il n’existe pas d’arsenal juridique qui règle la question de la santé de la reproduction, c’est grave et c’est là que le bas-blesse. Il y’a une part de responsabilité de la part des pouvoirs publics,  a-t-il tonné.  Pour Edmond Kombo, volontaire du Congo Brazzaville, le volontariat est le socle de toutes les politiques de l’IPPF et de l’AMPPF. Ce sont les volontaires qui réfléchissent sur les politiques et stratégies pour mener à bien les missions de l’association. Edgard Cledjo de l’IPPF/ Région Afrique a rappelé que pour le moment l’AMPPF n’a pas de directeur exécutif et qu’un appel à candidature avait été lancé pour le recrutement d’un nouveau directeur. Qu’en attendant le recrutement du nouveau directeur la Fédération Internationale de la Planification Familiale (IPPF) en partenariat avec l’AMPPF a mis en place un administrateur résident, qui accompagne le staff en place. A la question de savoir pourquoi il y a une association de Planning familial est que le taux de prévalence contraceptive est aussi bas ; il dira c’est une honte pour les pays africains et plus particulièrement en Afrique francophone,  qu’on ait le taux de prévalence le plus bas au monde. Il fera savoir que même dans les pays Magrébins le taux de prévalence est de l’ordre de 60% à 70% contre 10% à 15% en Afrique noire francophone.  Il reconnaitra que la prévalence contraceptive est fonction de la disponibilité des produits contraceptifs, des questions de besoins non satisfaits. Il a insisté sur le fait que la planification familiale n’est pas un moyen de limitation de naissance mais d’espacement de naissance et de désir d’avoir un enfant.

A.B

SOURCE: L’Express de Bamako

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