(Agence Ecofin) – L’accord de réduction de la production de pétrole en zone OPEP a été respecté par tous les pays membres du cartel sauf l’Algérie. C’est ce qu’indique une note des analystes de Standard and Poor’s Global Platts.

En effet, au terme du mois de janvier 2017, il a été constaté que le pays maghrébin n’a non seulement pas réduit sa production de 50 000 b/j comme imposé par l’OPEP, mais a pompé 10 000 b/j supplémentaires. C’est l’équivalent de 300 000 barils de trop produits en janvier 2017. Un constat amer pour les autres membres du groupe qui avaient, avant l’accord, souvent été interpellés par l’Algérie pour faire des efforts dans le sens de la réduction de l’offre afin de faire remonter les prix de l’or noir. Comme l’a anticipé Le 360, les autres pays de l’OPEP demanderont sans doute des comptes au pays maghrébin.

Ce rapport accable également l’Agence nationale algérienne pour l’évaluation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) qui avait assuré, début janvier, avoir distribué à chacune des compagnies pétrolières opérant dans le pays un quota de réduction sur une base équitable. Elle avait aussi ajouté qu’un organe de suivi avait été mis en place pour veiller à la bonne application de la réduction.

Il apparaît donc clairement que l’Algérie est le mauvais élève de la classe OPEP.

Olivier de Souza