Ce sommet vise à trouver un accord entre plus de 150 pays du monde afin de tenter de limiter à deux degrés la hausse de la température sur la planète d’ici 2030.
L’Afrique a eu du mal à faire entendre sa voix lors des conférences précédentes.
Des lueurs d’espoir semblent pointer à l’horizon cette fois-ci, de l’avis de nombreux climatologues africains.
En effet, la plupart des pays du continent ont montré un intérêt croissant pour les questions environnementales, à la grande satisfaction de l’ONU.
Si certains pays ont échoué à rendre leurs propositions individuelles comme prévu par le processus de la COP 21, d’autres ont fait des propositions qualifiées de très réalistes par les Nations unies.
Des inquiétudes malgré tout …
L’Afrique est le continent qui risque d’être le plus touché par le changement climatique dans les prochaines décennies.
D’après la Banque mondiale, l’augmentation d’un seul mètre du niveau de la mer risque de faire disparaitre 18 000 km2 de terres en Afrique de l’Ouest.
Une hausse de deux degrés Celsius dans le monde d’ici 2030 réduirait les terres arables du continent d’au moins 40%.
Sans compter la sensibilité du continent aux phénomènes météorologiques extrêmes : inondations, sécheresses, accentuées par les changements climatiques.
L’Afrique est également le continent qui a le moins contribué à ce réchauffement, du fait de son émergence tardive.
Elle est de ce fait, si elle arrive à se faire entendre d’une seule voix, en excellente position pour négocier des conditions favorables.
Des fonds bientôt disponibles
Le fonds vert des Nations unies, dont le financement est prévu à hauteur de 100 milliards par an, risque de ne pas suffire, avertissent les experts.
La Banque Mondiale va dévoiler un plan de 16 milliards pour l’Afrique, mais le coût du changement climatique pour le continent pourrait vite devenir beaucoup plus lourd.
Il va donc falloir trouver les moyens d’un développement propre, pour le continent.
L’Afrique, avec son ensoleillement et ses grands espaces, dispose d’un fort potentiel pour développer les énergies renouvelables.
Source: BBC
