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La preuve par les actes

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Pour les autorités nationales, l’objectif est clair : faire du Mali un pays émergent et une puissance agricole à travers la mécanisation du secteur agricole. Le régime du Président IBK ne passe pas par quatre chemins pour l’atteinte de cet objectif. On se rappelle que dans le cadre de la célébration du 55e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, il avait procédé à la remise symbolique des clés des 1000 tracteurs subventionnés qu’il avait promis aux agriculteurs lors du Conseil supérieur de l’Agriculture, au palais de Koulouba, qui s’était tenu trois mois plutôt. Le coût de la subvention par l’État des 1 000 tracteurs est d’environ 13,6 milliards de francs CFA. Ainsi sur un prix réel de 16 millions de francs CFA par tracteur, les bénéficiaires ne paiement que 8 millions de francs CFA, en raison d’une subvention de 50% de l’État.

Personne n’était mieux placé que le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary TOGOLA, pour exprimer le bonheur des paysans. Il a, de ce fait rendu hommage au Président IBK dont l’intérêt pour le monde rural n’a jamais été démenti. M. TOGOLA a témoigné qu’en deux ans, le chef de l’État a fait du mieux qu’il pouvait pour booster le secteur de l’Agriculture. Ce qui, de son point de vue, interpelle les paysans à se surpasser pour accroître considérablement la production agricole, le matériel nécessaire pour cela étant disponible. Le président de l’APCAM, tout heureux des nouvelles acquisitions, a donné l’assurance que les objectifs de campagne, nonobstant un démarrage difficile en raison du retard de la pluie dans certaines localités, seraient atteints.
Indépendamment de la remise des 1 000 tracteurs, il faut souligner une augmentation de la part du secteur de l’Agriculture. En effet, au titre de l’année 2015, 45 milliards ont été injectés dans la subvention des intrants agricoles. Toute chose qui a permis de vendre au paysan le sac d’engrais à 11 000 FCFA au lieu de 12 500 FCFA.
Cerise sur le gâteau, le Conseil des ministres adoptait le projet de Loi des finances 2016 consacrant 15,1% du budget national au secteur de l’Agriculture. Ce qui devrait avoir une incidence financière de 300 milliards de francs FCFA. Il faut de ce fait rappeler que le Programme intégré pour le développement de l’Agriculture en Afrique (CAADP), programme actuel de référence des différentes politiques nationales et régionales des pays africains en matière de développement agricole a suggéré que chaque pays alloue désormais au moins 10% de son budget au secteur agricole afin d’accroître les dépenses publiques agricoles et par-delà, améliorer la productivité du secteur agricole. Notre pays est allé largement au-delà en allouant 15,1% du budget national au secteur de l’Agriculture. Ce qui en fait de lui, le seul pays en Afrique de l’Ouest à fournir un tel effort financier au profit du secteur agricole d’où peut venir l’amorce du développement économique.
Selon Makhtar DIOP, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, lors des Assemblées annuelles en 2013 de la Banque mondiale et du FMI « L’Agriculture en Afrique est un des secteurs clés pour transformer ce Continent en un moteur de l’économie mondiale ». Les autorités nationales ont donc vu juste en faisant l’un des piliers du Mali émergent.

Par Bertin DAKOUO

 

Source: info-matin

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