Les forces de l’ordre ont tiré sur un homme qui brandissait une arme près de la Maison blanche, la résidence du président américain Barack Obama, lequel était absent et disputait alors une partie de golf.
L’homme a été hospitalisé dans un état grave. Les autorités ont estimé que l’incident ne semblait pas avoir de mobile terroriste.
Un homme porteur d’une arme à feu s’est approché d’un poste de contrôle vendredi après 15h00 locales et des agents du Secret Service lui ont intimé l’ordre de ne pas approcher et de jeter son arme, dit le Secret Service dans un communiqué.
“L’individu n’obtempérant pas aux consignes verbales, il a essuyé un tir et été placé en détention”, lit-on dans ce communiqué. “Pour l’heure, au vu des premiers éléments d’enquête, il n’y a pas de lien connu avec le terrorisme”, ont déclaré les agences de sécurité.
Selon un jeune touriste texan, un individu d’une vingtaine d’années portant une arme de poing braquée vers le sol s’est dirigé vers l’entrée du bâtiment, brièvement bouclé par les services de sécurité présidentiels. “Deux agents ont brandi leur arme, se sont dirigés vers lui et deux ou trois secondes plus tard, on a entendu un coup de feu”, a dit le touriste.
Le Secret Service, chargé de la protection du président et de sa famille, a brièvement bouclé la Maison blanche, à titre de précaution, et le vice-président Joe Biden a été confiné en lieu sûr à l’intérieur pendant le bouclage, a déclaré une porte-parole de la Maison blanche.
Le Secret Service a assuré sur Twitter que tous les occupants de la Maison blanche étaient sains et saufs.
Cet incident fait suite à plusieurs autres survenus ces dernières années, qui ont jeté le doute sur la capacité du Secret Service à maintenir efficacement la sécurité des lieux.
En 2011, un homme avait tiré à l’arme automatique sur la Maison blanche. Les impacts sur le bâtiment n’avaient été découverts qu’au bout de plusieurs jours. En septembre 2014, un individu armé d’un couteau était passé par dessus les grilles et avait couru en direction de la Maison blanche, réussissant à s’y introduire. Cet épisode, la plus grave atteinte à la sécurité sous Barack Obama, avait entraîné la démission du directeur du Secret Service.
(EMegan Cassalla et Eric Walsh, Nicolas Delame et Eric Faye pour le service français)
dce
Source :yahoo