Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

La Minusma pro-terroriste

L’amusement, pardon la Minusma, n’est pas au Mali pour combattre. À toutes les rencontres avec la presse, ses responsables ne cessent de nous rebattre les oreilles avec la même phrase : «Nous ne sommes pas au Mali pour combattre les terroristes». Et, pourtant, tous les actes contre la Minusma sont terroristes. Ce qui fait qu’elle a fait plus de victimes que toutes les missions des Nations unies pour le moment.

contingent casques bleus soldat minusma patrouille nord mali

La Minusma, force d’interposition, on l’a vu tuer des citoyens à Gao, des populations aux mains nues. La même Minusma ne riposte pas aux jets de cailloux des jeunes et femmes instrumentalisés par le Mnla. Comme les touristes de la Minusma ne combattent pas les terroristes, ils seront des cibles faciles pour les terroristes qui n’aiment que des situations de ce genre. La Minusma peut continuer à souffler le chaud et le froid en exposant ses hommes ; la mission onusienne  l’apprendra à ses dépens qu’on ne met pas fin à une crise de ce genre en venant en touriste.

Toujours écourter

Cela fait plus de trois fois que le président de la République du Mali écourte sa mission pour revenir au pays. Parce que les circonstances l’exigent plus ou moins. IBK doit comprendre qu’il est un président en transition dans un pays en voie de sortie de crise. Cela veut dire qu’il ne doit pas être trop loin de la population. La situation est précaire. Les autres ne peuvent se soucier de nous alors que notre président est toujours dans les avions.

Cette année, IBK s’est rendu aux USA d’où il a été obligé de revenir. Le 20 novembre dernier à N’Djamenah, pour le sommet du G5 Sahel, il est revenu précipitamment. On  n’a pas fini la gestion de l’attentat à Radisson, il va en France pour la COP21. Alors qu’il y a plusieurs signes d’insécurité dans le pays. À la veille du voyage du président, le samedi 28 novembre à 04 heures du matin, il y a eu une attaque terroriste à Kidal contre le camp de la Minusma. Bilan : 2 mors, 24 blessés dont 4 graves. Pour ne pas écourter encore son déplacement, le président doit rester au Mali. Ça ferait une double économie pour le pays.

IBK et la justice

«Je n’ai jamais interféré dans le traitement d’une affaire. Les magistrats sont tous présents ici..». Cette phrase, IBK l’a répétée à toutes les rencontres avec la famille judiciaire. Il est revenu là-dessus lors de la rentrée solennelle des cours et tribunaux du Mali. Oui, IBK n’intervient dans aucun dossier ; il n’influe sur aucune décision de justice. Un président de la République n’a pas besoin d’influencer les magistrats qu’il nomme. Ils savent déjà ce qu’il aime, ce qu’il veut. Les Maliens n’ont pas besoin de l’implication oui ou non du président de la République.

Non, les Maliens veulent une justice équitable, pour ne pas faire du pléonasme, une justice juste, qui ne défend pas les plus forts au détriment des plus faibles. IBK dit être fâché contre l’état actuel des cours et tribunaux dans les localités du pays. Monsieur le président, vous avez été Premier ministre pendant 7 ans, qu’avez-vous fait pour la justice ? Combien de tribunaux ont été reconstruits pendant votre passage à la primature, sous votre impulsion ? En votre qualité de président de l’Assemblée nationale pendant 5 ans, quelles sont les lois votées en faveur de la justice et des tribunaux dans notre pays ? IBK, les Maliens savent que vous n’êtes pas un homme nouveau dans la gestion des affaires au sommet de l’Etat.

Le griot de Baba 

Makan Moussa Sissoko, président de la commission de recours de la Femafoot à propos des décisions du TAS : «Yeli Sissoko et consorts n’ont plus d’autres voies de recours…». Après avoir fait le passage le plus catastrophique à l’ANPE, avec l’opération taxi, Makan Moussa Sissoko dont le remplacement avait suscité la colère du comité exécutif de l’Adéma, qui a eu une audience avec IBK sur la question, fait le grand griot pour l’équipe de Baba Diarra, dans l’affaire dite des deux bureaux de la fédération.

Makan Moussa, qui ne met que de l’huile sur le feu, doit comprendre qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. La décision du TAS ne résoudra en rien la crise que traverse la fédération malienne de football. Il faut une solution à l’amiable. Dès lors que la commission mise en place par le comité olympique a fait des propositions. En tout cas, la paix des braves passera par la fin de la suspension des membres de la fédération sous sanctions. Mieux, les clubs suspendus peuvent signer leur retour en ligue avec la prise en charge de l’Etat, comme le propose la commission de crise. Mais si Baba Diarra continue à écouter son griot de circonstance, Makan Moussa Sissoko, il ira droit au mur.

1 milliard de droit TV

On ne cessera jamais de le dire, la fédération malienne de football est le sommet de la mafia au Mali. FIFAGATE est une belle illustration de ce qui se trame à longueur des années dans la gestion du sport roi dans nos pays. Le Mali, lors de la CAN 2015 Senior, a gagné plus de 250 millions de Fcfa. Lors  des CAN junior et cadet, on ne sait pas la manne financière obtenue. Les mêmes catégories étaient présentes aux coupes du monde de leur catégorie.

Si pour les juniors, on ne connaît pas le montant ; la deuxième place des cadets maliens permet au Mali d’avoir plus d’un milliard de droit TV. À ce jour, personne ne connaît la destination de cette somme. Voilà l’une des raisons de la crise du football. C’est la mauvaise gestion de ces fonds à l’insu de certains membres du bureau, avec imitation de leur signature. À cela il faut ajouter les problèmes de personne, nés dans la gestion du Djoliba AC. Ce club est le plus touché. La fédération malienne de football ne fait qu’encaisser les montants sans compte-rendu à l’Etat, parce que la FIFA l’interdit. Les «sous» sont alors à la disposition d’une mafia constituée de «bénévoles».

Karim se ridiculise

Le fiston national est devenu député grâce au Chérif de Nioro. C’est lui qui a plaidé la cause de Karim auprès de son père, afin qu’il puisse se présenter aux législatives pour devenir député. C’est ce que IBK lui-même a dit dans une interview avec Jeune Afrique. Élu député, Karim s’est battu au sein du RPM sans difficulté pour être président de la commission défense nationale, sécurité et protection civile.

Seulement voilà, le fils du président n’est jamais allé au nord, pour s’enquérir des conditions de travail de nos militaires. Il se contente de convoquer les ministres de la Défense et des Anciens combattants, et celui de la Sécurité intérieure. Il cherche aussi pour eux des sociétés de fabrication et de vente d’armes. Dernier fait d’armes, Karim Keïta a interpellé le ministre de la Sécurité intérieure après l’attaque contre Radisson. Selon un député de l’Urd, Katio a violé la procédure, car les questions qu’il a posées ne figuraient pas au nombre des questions remises aux députés.

Mieux, l’attentat à Radisson est en cours de traitement judiciaire par un pool de spécialistes des questions terroristes. Ce qui veut dire que le ministre Salif Traoré ne pouvait pas rentrer dans les détails. Mais Karim s’en fout, il veut montrer que c’est lui le fiston national. Pire encore, il n’avait pas de questions pertinentes. Le ministre aussi ne pouvait pas dire plus que ce qu’il avait dit dans ses premières réponses. Voilà comment Karim Keita a mordu la poussière. Il se dit être édifié par les réponses du ministre. La plus courte interpellation…

Des prières rapides 

Le vendredi 20 novembre 2015, une date qui restera dans les annales de l’histoire de notre pays. Ce jour, il y avait prière de vendredi comme tous les vendredis. Ce jour, les imams et autres religieux musulmans ont fait des prières rapides, des koutouba (sermons) aussi rapides. Cela par mesures de sécurité. Le vendredi 27 novembre 2015, une semaine après l’attaque à l’hôtel Radisson, les mêmes consignes étaient de vigueur dans certaines mosquées de la capitale. Même s’il faut reconnaître que d’autres imams n’ont rien changé à leurs habitudes.

Les musulmans du Mali, par la voix du président du Haut conseil islamique, ont condamné l’attaque à l’hôtel Radisson, et toutes les attaques terroristes à travers le monde. L’Imam Mahamoud Dicko n’a certes pas demandé aux imams de faire rapidement les prières, mais c’est une initiative des responsables des différentes mosquées. Cette décision a été bien appréciée par les fidèles musulmans qui pensent que les mosquées ne sont pas sécurisées ; elles peuvent être des cibles faciles pour les terroristes et autres bandits. Certains fidèles souhaitent la sécurisation des lieux de culte du pays, pas seulement les mosquées, mais aussi les églises et paroisses.

«Soufi Bilal Sidibé» 

Ah oui, consécration, succès et renommée à l’ORTM sont comme des étoiles filantes. Tout est au point après une partie de jambes en l’air. Malheureusement, Moussa Tidiane Kanté (MTK), tu es un mâle, tu ne peux donc bénéficier d’une telle faveur. Alors, tu es bon pour les oubliettes. En attendant, on ne fait que la promotion des nuls et des vauriens. Didia, aidée par ses soutiens occultes, pour ne pas dire la direction de l’ORTM, est sur tous les fronts depuis l’attentat à l’hôtel Radisson.

Mais ne maîtrisant rien dans cette affaire, elle a quand même fait des reportages. Elle ne couvrait que les activités du président de la République. C’est ainsi que dans son reportage sur la cérémonie d’hommage aux travailleurs victimes de l’hôtel  Radisson, cérémonie présidée par le président de la République, qu’elle a dit : «Le président de la République devant les corps des victimes était très affecté. Il a prié pour le repos de leur âme. Les leaders religieux présents à cette cérémonie ont condamné cet acte barbare des terroristes. Soufi Billal Sidibé, leader religieux». Cheick Soufi Billal est Diallo et non Sidibé. En journalisme, quand on ne connaît pas, on demande. Car informer, c’est être informé d’abord.

Des corrompus 

 

Claude Guéant, ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, a été condamné dans le procès des primes en liquide du ministère de l’Intérieur, vendredi 13 novembre, à deux ans de prison avec sursis, à 75 000 euros d’amende et à cinq ans d’interdiction d’exercer toute fonction publique. Il a été reconnu coupable de «complicité de détournement de fonds publics et recel». Pour la justice, il a été «l’initiateur» de ce système de rémunération illicite et ne «pouvait ignorer» la réforme des indemnités de sujétions particulières (ISP), datant de 2012, qui interdisait les versements en espèces aux membres de cabinet.

Dans cette affaire, Claude Guéant, 70 ans, était poursuivi pour avoir perçu personnellement et avoir reversé à trois membres de son cabinet, Daniel Canepa, Michel Camux et Gérard Moisselin, des primes en espèces prélevées sur les frais d’enquête et de surveillance (FES) des policiers, alors qu’il était directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, entre 2002 et 2004.

Claude Guéant est notamment soupçonné de s’être fait remettre par l’ex-directeur général de la police nationale Michel Gaudin, alors qu’il était ministre de l’intérieur (2011-2012), 210 000 euros issus de fonds de la police «à des seules fins d’enrichissement personnel». Michel Gaudin, qui aurait «agi par fidélité», selon le tribunal, a été condamné à dix mois de prison avec sursis. Les préfets Michel Camux, Daniel Canepa et Gérard Moisselin ont été respectivement condamnés à des amendes de 42 000, 21 000 et 18 000 euros, correspondant aux sommes qu’ils avaient perçues, avec la menace de voir ces amendes transformées en emprisonnement s’ils n’en acquittent pas de la totalité.

Source: Le Reporter

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance