IBK est en train d’assister, impuissant, à l’effritement de la majorité qui l’a porté au pouvoir en août 2013. C’est que la coalition formant la majorité présidentielle au Mali est en train de perdre ses membres. Trois partis politiques viennent de claquer la porte, accusant le chef d’État malien de mauvaise gouvernance.

IBK perd le soutien de trois partis politiques

Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) est dans la tourmente à l’approche des échéances électorales de 2018. En effet, trois partis politiques, très remontés contre le président du Mali, ont décidé de se désolidariser de sa gouvernance. Les raisons d’un tel revirement sont multiples. Tel que l’explique l’honorable Amadou Thiam, président du parti Alliance démocratique pour la paix (ADP-Mali) : « La convention de la majorité présidentielle a échoué à créer un cadre de concertation, de débat politique, démocratique, sur les questions d’intérêt national. »

À en croire le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale : « Il y a un éloignement considérable de la gouvernance actuelle avec les engagements de 2013, quand le président IBK a été élu. » Ainsi, à cette dichotomie de la marche des affaires étatiques s’ajoute également l’occupation du septentrion malien par les groupes armés. La gestion de cet épineux dossier devient un véritable casse-tête chinois pour les autorités. L’accord de paix d’Alger, signé le 20 juin 2015, a du mal à être appliqué sur le terrain.

Notons que le 11 août 2013, plusieurs partis politiques avaient apporté leur soutien au candidat Boubacar Kéita. Ce dernier l’avait donc emporté au second tour de la présidentielle face à Soumaïla Cissé avec un score de 77,61%. Mais depuis, Kankélétigui a du mal à maintenir ses alliés d’hier dans la convention de la majorité présidentielle (CMP). Partant de ce fait, sa réélection en 2018 pourrait-elle être hypothéquée, même s’il n’a pas encore annoncé son ambition de briguer un autre mandat ?

Source: afrique-sur7