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La frappe aérienne française a tué 10 djihadistes dans le nord du Burkina Faso

Des avions français ont tué une dizaine de djihadistes dans le nord du Burkina Faso à la suite d’une attaque des djihadistes contre des gendarmes, a annoncé vendredi le commandement militaire burkinabè.

L’intervention française a été menée après que des rebelles lourdement armés eurent tué un gendarme  à Inata, dans la province de Soum (nord du Burkina Faso), dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé l’armée dans un communiqué. Un autre gendarme a été blessé dans l’attaque.

L’armée française a déclaré avoir dirigé un drone vers le lieu de l’attaque et, à la demande des autorités burkinabè, et envoyé deux avions  Mirage depuis une base aérienne de Niamey, capitale du Niger.

Le drone a repéré “une colonne de plusieurs motos quittant la zone en direction du nord” et une fois que la nature extrémiste du groupe ne faisait plus de doute, la frappe aérienne a eu lieu, a annoncé l’armée française dans un communiqué

Lors d’une autre attaque jeudi, un engin explosif improvisé (EEI) a tué six soldats en patrouille dans l’est du pays, a ajouté le communiqué.

Le commandement militaire français a confirmé dans un communiqué que deux avions Mirage 2000 avaient mené les frappes aériennes après qu’un drone Reaper avait détecté une colonne de motos quittant le site de l’attaque.

Le Burkina Faso, qui borde le Mali et le Niger, est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis le début de 2015, en particulier dans le nord et l’est du pays, ainsi que dans la capitale, Ouagadougou.

L’opération Barkhane, la force anti-terroriste française dans la région du Sahel, déploie plus de 4 000 soldats dans cinq pays – Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad – équipés d’avions de guerre et de véhicules blindés.

Les djihadistes au Burkina Faso

La situation en matière de sécurité au Burkina Faso s’est détériorée cette année avec une attaque contre le siège de l’armée et l’ambassade de France en mars. La menace extrémiste était d’abord localisée dans la région du nord du Sahel, où est originaire le prédicateur radicalisé Ibrahim Malam Dicko. Elle a récemment pénétré dans l’est forestier près de la frontière avec le Niger.

Source: intellivoire

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