Après la nomination du mini gouvernement dirigé par Boubou Cissé sans quota pour le RPM, la tension est à son paroxysme au sein du parti présidentiel. Les premiers signaux de la révolte sont partis du refus de démissionner des députés RPM dont l’élection est vivement contestée et auxquels le président IBK avait promis une prime conséquente de départ
Selon les renseignements qu’on a pu recueillir, on s’achemine vers une rupture définitive entre le président IBK et son parti dirigé par Bocary Treta. Lors de la réunion du bureau politique national du parti le 30 juillet 2020 entre 16h et 19h au quartier Hippodrome en Commune 2 du district de Bamako, le BPN du RPM a décidé de rester neutre dans la gestion des affaires du pays par le président IBK.
Au lendemain de cette réunion, certains cadres du parti sous couvert de l’anonymat, durcissent leurs positions et appellent la jeunesse du parti présidentiel à participer massivement aux manifestations du M5-RFP du 3 août pour chasser le Premier ministre Boubou Cissé du gouvernement. D’autres cadres du parti sans retenue vont plus loin et affirment vouloir la démission du président IBK pour traîtrise envers le RPM.
Certains témoignages remontent des insultes proférées à l’endroit du chef de l’Etat lors de cette réunion du 30 juillet au siège du parti. Enfin, selon les recoupements effectués auprès du président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné,aucune démission n’est à l’ordre du jour malgré les souhaits de la Cédéao.
Source : Africa-Kibaru