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La CEDEAO veut étendre le réseau de gazoduc ouest africain

Agence Ecofin) – Suite à la soumission et à la validation du rapport final provisoire concernant l’étude de faisabilité de l’extension du réseau de gazoduc ouest-africain à Dakar, le 31 août dernier, les parties prenantes de l’infrastructure veulent aboutir rapidement à son extension aux autres pays de l’espace CEDEAO. Le conduit gazier ne traverse actuellement que quatre pays, en l’occurrence le Nigéria, le Bénin, le Togo et le Ghana.

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Mor Ndiaye Mbaye, le directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’énergie, a salué l’initiative qui permettra de renforcer le développement du secteur énergétique ouest africain, avant de déplorer la situation énergétique de la région, caractérisée par l’un des plus faibles taux d’accès à l’électricité au monde. Abondant dans le même sens, Dr Morlaye Bangoura (photo, à droite), le commissaire en charge de l’énergie et des mines de la commission de la CEDEAO, a fait savoir que le niveau de déficit énergétique des pays membres de l’organisation sous-régionale nécessite de privilégier la voie de la coopération pour assurer un meilleur approvisionnement en énergie électrique de la région, indique News alome.

En mai dernier, un atelier régional portant sur les modalités d’extension du réseau de gazoduc ouest-africain s’était tenu à Ouagadougou dans ce sens. Les travaux d’extension devraient permettre de raccorder dans un premier temps la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso, puis dans un second temps le Niger et la Guinée avant une interconnexion à partir du Sénégal et un développement des portions à partir de la Guinée et du Niger pour atteindre les autres Etats de l’espace.

Les différents responsables de 12 des 15 Etats membres de la CEDEAO ont, entre autres, recommandé à la commission d’élaborer une feuille de route pour le développement du réseau du gazoduc intégrant l’identification des sources probables de financement par la CEDEAO. Ils ont également recommandé au consultant britannique qui a réalisé l’étude d’actualiser l’analyse du marché sur la base des données et informations récentes transmises par les experts des Etats membres. Ils souhaitent également que le consultant prenne en compte dans la détermination du CAPEX et de l’OPEX certains aspects de coûts qui n’ont pas été précédemment intégrés.

L’idée de la mise en place d’un réseau ouest africain de gazoduc a germé lors du 26ème sommet ordinaire de la CEDEAO en 2003. Le Nigéria, le Bénin, le Togo et le Ghana avaient alors signé un traité pour sa construction et son exploitation. Sa réalisation a coûté 500 millions $.

Source: Olivier de Souza

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