Sept morts, c’est le bilan de l’incendie survenu la nuit de vendredi à samedi dans un des dortoirs du lycée Moi, qui accueille des jeunes filles âgées pour la plupart de 14 à 18 ans pour filles près de la capitale Nairobi.

Seize autres ont été transportées à l’hôpital, dont deux dans un état critique en raison de leurs blessures.

L’origine des flammes est pour le moment inconnue, mais la police n’écarte la piste d’un incendie criminel. Elle essaie également d’établir le lien entre cet énième cas et la série d’incendies qui a frappé l’année dernière plusieurs écoles publiques du Kenya.

Le gouvernement a déclaré que l’établissement situé dans le district de Kibera sera fermé pendant deux semaines pour les besoins de l’enquête et les élèves renvoyées dans leurs familles.

Au premier semestre 2016, le Kenya avait été confronté à une vague sans précédent d’incendies volontaires d’écoles publiques

Entre juin et juillet 2016, 113 écoles secondaires réparties sur l’ensemble du territoire kenyan avaient été partiellement détruites par le feu.

Quelque 150 élèves avaient alors été arrêtés et inculpés d’incendie criminel, tout comme dix enseignants.