Après les manifestions du 22 janvier 2022, le coordinateur de l’ONG, l’Urgence Panafricanistes Kemi Seba était aux côtés de ses militants en Guinée Conakry. Une occasion pour lui d’exprimer sa pensée pour les manifestants arrêtés au cours de cette manifestation à travers le monde. Il a appelé les africain à plus de détermination pour se défaire des chaines de l’impérialisme.
Ce 22 janvier 2022, le drapeau malien flottait avec des manifestants devant les ambassades maliennes dans 15 pays à travers le monde. L’auteur de l’initiative, le franco Béninois Kemi Seba était en Guinée Conakry, un pays de la CEDEAO qui a refusé de se plier au diktat de l’organisation sous régionale à cause de son sort semblable que le Mali. Une occasion pour le Coordinateur de l’Urgence Panafricanistes Kemi Séba de manifester une pensée pieuse pour tous les manifestants arrêtés lors de cette mobilisation le 22 janvier à travers le monde. Pour lui, cette mobilisation de soutien au Mali est un combat noble par ce que « ce qui arrive au Mali arrive à l’Afrique dans sa globalité » a-t-il indiqué tout en précisant que l’objectif n’était pas de se dresser contre quelqu’un en particulier. « Nous nous ne sommes pas contre des gens, mais nous sommes pour nous-mêmes » a-t-il indiqué. Kemi Séba a profité de l’occasion pour encore réaffirmer la nécessité d’institutions sous régionales fortes en Afrique. Des institutions indépendantes qui seront en mission pour le peuple et non pour quelques dirigeants. En effets, il estime que la CEDEAO et l’UEMOA sont des organisations d’une catégorie d’africains qui sont radicalement déconnectés de la réalité africaine. « … Aujourd’hui, l’union africaine et la CEDEAO sont des clubs de présidents, de dirigeants, des syndicats qui se serrent les coudes entre eux » a-t-il indiqué avant de préciser que « les sanctions qui frappent le Mali aujourd’hui, ce sont des sanctions des présidents qui ne veulent pas que ce qui arrive au Mali leur arrive dans leur pays », en repose à la décision prise par l’Union Africaine d’entériner les sanctions économiques contre le Mali par la CEDEAO et l’UEMOA. Un acharnement qui laisse entendre bon nombre d’Africains de l’existence d’une pression invisible de certaines puissances internationales afin de continuer à avoir la main mise sur la gestion des pouvoir en Afrique.
Issa Djiguiba
Source: LE PAYS