Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Kayes: les femmes entrent dans la danse !

Après une nuit relativement calme, la ville de Kayes replonge dans la violence avec l’arrivée annoncée du ministre de la Sécurité et de la protection civile, apparemment dépêché par le président de la République, pour présenter les condoléances et les excuses de plus hautes autorités à la famille de la victime et aux populations de Kayes. Après l’enterrement de trois victimes tombées sous les balles des policiers, l’émotion et la colère étaient au comble à Kayes. Le choc est devenu si percutant que les femmes, traditionnellement symboles de silence, et de la résignation, sont sorties de leur réserve pour condamner l’acte qualifié d’ignoble. Votre Facebookan du jour s’est intéressé pour vous à ces échanges sur la toile qui prennent l’allure d’une défiance pour les pouvoirs publics.

Bamodio Tidiane : Après avoir enterré ses morts ce matin, les populations de Kayes ont pris d’assaut les rues de la capitale des rails. La situation reste tendue à Kayes. Soyons vigilants.
Abdoulaye GUINDO : Alors que le ministre de la Sécurité est bloqué à l’aéroport, la tension est montée de nouveau à Kayes. Les manifestants viennent de brûler la préfecture et emporter certains matériels.
Boubacar Sidiki Soumaoro : à l’instant, les femmes bloquent le pont et empêchent le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile de Bamako, eh pardon, du Mali à rejoindre la ville. Pendant ce temps, les 4 victimes de la bavure policière ont été conduites à leurs dernières demeures. D’autres sources viennent de m’informer que la situation a encore dégénéré. «À suivre !

Mariam Traoré : Hai, je pensais que le calme était revenu. C’est dur ce qui s’est passé, mais ne compliquons pas la situation d’avantage. On peut bien maintenir la pression sans violence. Adoption cette stratégie de non-violence et réclamons justice pour ceux qui ont perdu la vie.

Mahamadou Yattara : Et pourtant, je me rappelle : le grand-père d’un ami disait depuis 2018 que la prochaine révolution aurait pour cause la police.

Bréhima Moussa Coulibaly : Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités au niveau de Kayes. On ne peut pas continuer à brûler les biens de l’État et les biens d’autrui. Malgré ce qui s’est passé, on doit laisser la justice faire son travail. Ces révoltes ne nous amènent nulle part. Ça ne fait qu’aggraver les choses et les personnes mal intentionnées en profitent pour faire des dégâts et voler les biens des gens.

Alioune Gueye : Situation tendue et confuse à Kayes. Nous appelons au calme et les populations, malgré leur colère, doivent préserver les biens publics construits par leurs impôts. Les notabilités doivent être en première ligne pour donner la chance aux négociations d’aboutir. Les forces de l’ordre ne doivent en aucun moment faire usage des armes à feu.

Daouda Sangaré : Les députés doivent interpeler Salif Traore en première ligne, pour qu’il s’explique. Qu’Allah préserve le Mali et apaise KAYES.

Mahamadou Soumaoro : Tu parles de quel député !!! Ils sont tous là pour le gouvernement et leurs poches, pas pour le peuple. La preuve est le vote pour la présidence de l’Assemblée nationale. Même les députés de l’opposition ont voté pour le pouvoir en place. Dis-moi pourquoi !!!!!!! L’argent !!!

Aliou Diallokei : Pour calmer les esprits, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Salif Traoré et le directeur général de la police nationale du Mali, Moussa Ag Infahi, doivent rendre leur démission.

Farafina autorité : Le général mannequin des salons luxueux de Bamako est caché dans un hôtel. Qui a dit que djakouma n’est pas wara ?

Mandela Keita : Chers Kaysiens, si vous brûlez votre belle ville, vous serez les premiers d’en souffrir. Saviez-vous que beaucoup de localités du Mali vous envient ?

Bakoroba Adama Diakité : Voilà le résultat. Si on a préféré les 1000f et les 2000f pour aller VOTER IBK et laisser les candidats qu’on aime. C’est toujours comme ça. D’après Seydou Bandian, celui qui aime l’argent que son honneur et sa dignité mourra esclave.

Oumar Toure : La définition de la police/P : personne O : obligeant l : loyal i : intelligent c : correcte et E : exemplaire. Aucun de ces mots ou définitions ne demeure à aucun policier. Dieu est au contrôle. Que son âme repose en paix. Tuer pour tuer les peuples Dignes. Vous avez tué combien de civils innocents maintenant ?

Beny : Le problème n’est pas seulement Kayes. Il s’agit de faire comprendre au président de république que le peuple souffre et que les maigres ressources du pays sont en train d’être dilapidées depuis son arrivée au pouvoir. C’est dommage, et en plus les mesures annoncées ne se font pas sentir ; car les vrais bénéficiaires ne reçoivent pas ce qui leur est destiné.

 

Source: info-matin

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance