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Jeux de la Francophonie : UNE ORGANISATION SANS FAUTE

«Impeccable», «réussie», «aboutie», «très bien», «extraordinaire».

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La presse ivoirienne n’avait pas les superlatifs suffisants pour saluer la bonne organisation de la 8è édition des Jeux de la Francophonie qui s’est déroulée du 21 au 30 juillet, à Abidjan. D’une manière générale, c’est l’ensemble des pays présents aux jeux qui ont rendu hommage à l’hôte de la compétition pour la réussite de l’organisation. Il faut dire que le pari n’était pas gagné d’avance pour les Ivoiriens, quand on sait que c’était le premier grand événement du pays depuis la fin de la crise, en 2011. 48h d’ailleurs, avant la cérémonie d’ouverture des jeux, des coups de feu ont été entendus dans la capitale ivoirienne, provoquant des inquiétudes dans le rang des premières délégations qui avaient débarqué à Abidjan. Mais au finish, tout s’est bien passé pour l’hôte des jeux et il n y a pratiquement pas de fausses notes. «La Côte d’Ivoire a gagné le pari de l’organisation. Ce n’est pas évident d’accueillir 50 délégations. On doit tirer le chapeau à la Côte d’Ivoire», a salué l’entraîneur de l’équipe de football du Cameroun, Christian Ousmanou. «Accueillir un si grand nombre de personnes, il n’y a pas lieu de se préoccuper des couacs», ajoutera le technicien. Au début des jeux, il y a eu quelques difficultés inhérentes à ce genres de manifestations : problème d’accréditation de la presse, problème d’hébergement au niveau du village des jeux, publication tardive du programme officiel des jeux etc… Mais quand les épreuves ont démarré, tous ces problèmes ont été oubliés et le pays de feu Félix Houphouët-Boigny a su associer la compétition et la fête. «L’organisation est impeccable. Nous nous sentons beaucoup plus dans une fête que dans une compétition», commentera un confrère guinéen.
Pour l’entraîneur de l’équipe de tennis de table du Congo, Serge Irène Samba, l’organisation de l’édition 2017 des jeux sur les berges de la Lagune Ebrié restera, à jamais, gravée dans les mémoires. «Pour ces Jeux de la Francophonie, le pays s’y est mis de façon très sérieuse. Le transport, la sécurité, la nourriture, tout a été réuni pour faire une bonne fête dans le monde francophone. C’est la fête et elle n’est pas seulement africaine. La fête est ouverte à l’Europe, à l’Asie et à l’Amérique du sud. Ça fait plaisir de participer à ce genre de rencontres. Je suis très content d’être ici», ajoutera le technicien congolais. Pour ces VIIIè Jeux de la Francophonie, l’entrée aux sites de compétition était gratuite. Ainsi, ce sont des milliers de supporters qui venaient régulièrement dans les stades et salles pour donner de la voix aux sportifs et artistes. La population ivoirienne a vibré pendant 10 jours au rythme des jeux.
Selon le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) 53 Etats et gouvernements, 3.500 participants dont 2.500 concurrents, 500 accompagnateurs et 500 officiels et 900 journalistes étaient présents en Côte d’Ivoire pendant les jeux.
Et 8 chefs d’Etat, dont le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, ont assisté à de la cérémonie d’ouverture qui a été marqué par un spectacle géant au stade Félix Houphouët Boigny. Pour héberger les sportifs et les artistes, et leurs accompagnateurs, le gouvernement ivoirien a construit le Village Akwaba des Jeux dans l’enceinte de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS). Il y avait 33 bâtiments et 2004 lits au village des jeux, sans compter les terrains d’entraînement et les centres pour les sportifs et les artistes. Le village disposait, également, des salles de gymnase, d’un centre médial, d’une discothèque et d’une piscine. La délégation malienne était logée dans le bâtiment «H10» (66 chambres) où le drapeau national a flotté pendant toute la durée des jeux.
La réhabilitation du Parc des sports, du Palais des sports, du stade Champroux, du stade Félix Houphouët-Boigny, illustre parfaitement les sacrifices consentis par les autorités pour la réussite de ces VIIIè Jeux de la Francophonie. Il y avait des hôtesses et des volontaires partout pour répondre aux sollicitations des uns et des autres. Les forces de sécurité étaient également présentes sur tous les sites de compétition et dans les endroits stratégiques de la ville (hôtels, carrefours, bâtiments publics, aéroports etc.). Elles sont restées sur leur garde jusqu’à la fin des jeux, tout comme les sociétés de gardiennage. Les VIIIè Jeux de la Francophonie terminés, les regards sont désormais tournés vers la 9è édition qui aura lieu, en 2021, au Canada Nouveau-Brunswick, précisément à Moncton-Dieppe.

Ladji M. DIABY

 

Source: essor

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