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Interview exclusive : Zahabi Ould Sidi Mohamed décortique la DDR

L’ancien ministre Zahabi Ould Sidi Mohamed est le président de la Commission nationale du désarmement, démobilisation et réinsertion (CNDDR). Dans une interview exclusive, il revient sur les objectifs de la CNDDR et surtout l’épineuse question des militaires déserteurs de l’armée régulière. Entretien.

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Pouvez-vous nous en dire davantage sur la mission assignée à la CNDDR prévue par l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali 

La mission assignée à cette Commission est clairement indiquée dans l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Cet important document prévoit la mise en place de plusieurs structures pour sa mise en œuvre dont la Commission de suivi de l’accord (CSA), celle en charge de la réforme du secteur de la sécurité (SSR), une troisième s’occupant de l’intégration dans la fonction publique étatique, notamment dans les différents corps des porteurs d’uniforme, de l’éducation nationale, de la santé, etc. On note également la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR), la Commission nationale du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration et d’autres.

Pour la CNDDR, il existe un décret pris en conseil des ministres fixant la composition, la mission, le mandat et les modalités de fonctionnement de cette structure. Pour résumer en quelques mots le rôle de la Commission nationale chargée du DDR, elle constitue la colonne vertébrale de l’ensemble de l’accord de paix étant donné que le succès de sa mission permettra de rétablir la sécurité et la stabilité dans la partie septentrionale de notre pays. C’est pourquoi le gouvernement du Mali, en collaboration avec les mouvements armés signataires de l’accord de paix et avec le soutien des PTF, estime aujourd’hui que le processus de DDR doit être entrepris très rapidement afin de renforcer la sécurité et favoriser le retour de la paix et de la stabilité.

Conformément à l’accord et au décret de création, cette structure est composée par toutes les parties signataires qui y sont représentées, c’est-à-dire la Plateforme, la CMA et la partie gouvernementale. La CNDDR disposera d’une structure centrale dont la composition est clairement fixée par le décret de création avec à sa tête un président, un coordonnateur général appuyé par trois vice-coordonnateurs représentant les trois parties signataires : Plateforme, CMA et la partie gouvernementale. La CNDDR aura également des bureaux régionaux à Taoudenit, Kidal, Tombouctou, Gao, Ménaka et Mopti.

 

Qui sont les véritables bénéficiaires de ce programme ?

Les bénéficiaires du programme peuvent être classés en trois catégories. Il y a prioritairement les ex-combattants affiliés aux mouvements signataires qui sont évalués approximativement entre 10 000 et 12 000 personnes. Ensuite viennent les autres groupes armés non signataires dans lesquels se retrouvent des citoyens maliens disposant aujourd’hui illégalement d’armes et devant être impérativement désarmés au même titre que les combattants membres des mouvements signataires.

Le troisième type de clients (en terme anglo-saxon), ce sont les communautés qui ont constitué en leur sein des milices ou des groupes d’autodéfense. Comme vous le savez, suite à l’effondrement des institutions dans la partie septentrionale du Mali, certaines communautés se sont armées pour assurer leur propre sécurité.  Enfin, il y a une quatrième catégorie qui, elle-même, ne se considère pas concernée par le processus de paix en cours, en tout cas officiellement, mais à qui l’Etat malien ouvre la porte afin de lui donner une chance pour renoncer volontairement à la violence armée. Il s’agit de ceux qui sont impliqués dans les activités du crime organisé et du terrorisme. Les portes du programme DDR seront ouvertes pour tous les Maliens dans les régions citées qui seront désireux de rendre volontairement leurs armes.

Ce que chacun doit comprendre, c’est que le gouvernement du Mali a la responsabilité première de s’assurer que le désarmement soit effectif et total sur l’ensemble du territoire national. Par conséquent, tous les détenteurs illégaux d’armes qui sont dans les régions de Kidal, Taoudénit, Ménaka, Gao, Tombouctou et Mopti sont concernés par ce programme d’une manière directe ou indirecte.

Je tiens à préciser que les communautés victimes de violences vont également bénéficier des retombées positives de ce programme par la mise en œuvre des projets de réinsertion communautaire, afin de veiller à ce que toutes les victimes de la violence y trouvent leur compte.

Dans cet esprit et par souci d’équité et d’inclusivité, nous aurons également dans le cadre de la réinsertion socioéconomique, un volet spécial qui s’adresse aux militaires maliens tombés sur les champs de bataille dont les familles pourront également bénéficier des retombées positives de ce programme. A cet effet, dès ma nomination, nous avions pris attache avec le ministre de la Défense et des Anciens combattants qui nous a mis en rapport avec le Service social des armées pour identifier les bénéficiaires potentiels du volet réinsertion socioéconomique.

Bref, tout ceci est conforme aux orientations du président de la République, Son Excellence El hadj Ibrahim Boubacar Kéita qui nous a instruits de faire du programme DDR au Mali un véritable outil de réconciliation nationale.

 

Vous avez opéré une catégorisation des bénéficiaires, est-ce à dire que tous n’auront pas les mêmes traitements ?

L’égalité de traitement en droits et obligations est une donnée fondamentale de notre Constitution en tant que citoyens maliens. Pour ce qui est du programme DDR, il y a des règles ou du moins un modus operandi répondant à des standards internationaux qui ont été appliqués dans d’autres pays ayant connu des rebellions ou soulèvements armés. Il s’agit ici de s’en inspirer tout en les adaptant au contexte malien.

Pour les ex-combattants, membres des groupes armés signataires, il existe déjà un document qui a été signé par le gouvernement et les représentants de ces mouvements au sein de la CTS. Ce document fixe les critères d’éligibilité au programme DDR : aucun combattant ne sera admis dans les camps de cantonnement s’il ne figure pas sur la liste des mouvements signataires et s’il ne rend pas son arme individuelle.

Pour ce qui est des armes collectives telles que les mortiers, les automitrailleuses, les grenades, les munitions, etc. des ratios (hommes/armements) ont été convenus également pour éviter toute incompréhension lors de l’opération de désarmement. J’ai personnellement assisté à l’atelier fixant ces critères lorsque j’étais ministre des Affaires étrangères, en tant que membre de l’équipe gouvernementale qui a conduit ces négociations ici à Bamako à l’hôtel El Farouk, en présence de la médiation internationale qui a également validé ce document.

Quant aux autres catégories, énoncées plus haut,  l’approche sera similaire pour ce qui concerne la technique de désarmement. Pour le volet intégration, le gouvernement appréciera le moment venu la pertinence de leur prise en compte dans le cadre des recrutements planifiés par la Loi de programmation militaire votée par l’Assemblée nationale. Il s’agit d’avoir une approche inclusive visant à éviter les injustices et les discriminations criardes. Par contre, des compensations collectives seront mises en œuvre dans le cadre des projets de réinsertion communautaire impliquant au maximum les éléments désarmés au sein des communautés.

 

Quid du sort des jeunes de Gao dont certains craignent d’être marginalisés puisqu’ils ont été désarmés par l’opération Serval ? Quid du cas de la région de Mopti où il existe des groupes armés non signataires de l’accord ? 

S’agissant du cas des jeunes de Gao, naturellement, le programme les concernera aussi. Nous savons très bien que durant la triste période d’occupation des régions du Nord, des jeunes à Gao ont été contraints de prendre des armes pour assurer la sécurité des populations. Nous savons également que lors de l’opération Serval, un désarmement de ces jeunes avait eu lieu. Pour cela, des archives doivent certainement exister. Par conséquent, le cas de ces jeunes ne peut être ignoré. Je peux les assurer que leur cas sera pris en considération par le programme suivant une formule appropriée évitant les frustrations et les inégalités.

Quant au cas des groupes armés opérant dans la région de Mopti, certains sont affiliés aux groupes signataires. Ils ne peuvent donc être ignorés et bénéficieront du programme au nom des principes de l’accord pour la paix et la réconciliation qui prônent l’inclusivité. Ce souci d’inclusivité et de la recherche de la stabilité sur l’ensemble du territoire national a conduit le gouvernement, dans le cadre du décret créant la CNDDR, à ouvrir une antenne régionale à Mopti qui aura les mêmes prérogatives que celles ouvertes dans les autres régions du Nord.

C’était là d’ailleurs l’une des plus importantes revendications des populations de la région de Mopti, exprimées lors de la tournée que le gouvernement et l’Assemblée nationale avaient organisée dans les huit cercles de la région et à laquelle j’avais participé à l’époque en ma qualité de ministre de la Réconciliation nationale.

 

Concrètement, comment sera organisé le travail sur le terrain ?

Le travail s’effectuera en trois phases successives et interdépendantes : le regroupement sur la base des listes soumises par les mouvements signataires ; l’enregistrement et le screening au sein des camps de cantonnement ; la démobilisation et la réinsertion.

Conformément au document que nous avons élaboré avec les mouvements signataires et soumis aux partenaires lors de la table ronde sur le financement du volet réinsertion, tenue le 9 décembre, ici à Bamako, le processus commencera par le regroupement par les responsables des mouvements signataires de leurs combattants sur les sites de cantonnement déjà opérationnels.

A la date d’aujourd’hui, la Minusma a construit huit sites ayant chacun une capacité d’accueil de 700 à 800 combattants. La durée de séjour de chaque combattant sur l’un de ces sites est de 15 à 45 jours maximum. A leur arrivée aux camps de cantonnement, les combattants seront orientés vers différents desks où il sera procédé à leur identification et à la vérification de leur nationalité malienne.

Chaque catégorie de combattant (handicapés, femmes et enfants) aura un traitement approprié compte tenu des résultats de la visite médicale effectuée par l’équipe des médecins et autres spécialistes présents sur le site. Bref, il s’agit là d’un processus très technique avec des équipes multidisciplinaires qui effectuent un travail à la chaîne. Une fois ce processus terminé, la partie militaire entrera en jeu pour les vérifications du statut du combattant. En d’autres mots, il s’agit de voir si c’est réellement un individu qui a les aptitudes à exercer professionnellement le métier des armes ou plutôt un citoyen malien apte à apporter sa contribution au développement local et national. Il sera également tenu compte des choix professionnels de chaque combattant.

Après les opérations d’enregistrement, de désarmement et du screening, une carte de démobilisé infalsifiable sera remise au combattant pour son enrôlement dans le programme. Cette carte, une fois délivrée, permettra l’ouverture d’un compte bancaire individuel au nom du bénéficiaire où seront transférés mensuellement les pécules de réinsertion sur une durée de quatre à cinq mois maximum, en fonction du démarrage effectif du programme de réinsertion qui vise à former le bénéficiaire au métier qu’il aura choisi.

Je signale également que nous travaillerons de manière coordonnée avec la commission en charge de l’intégration, dirigée par le général Gabriel Poudiougou, qui est composée également des trois parties signataires de l’accord et qui s’occupera du volet intégration dans la fonction publique étatique. Cette même commission traitera également au cas par cas les dossiers  des anciens déserteurs membres des mouvements signataires.

 

Quels sont les défis à relever pour la réussite de cette mission ?

Ce genre de programme est très complexe parce qu’il se déroule dans un environnement sécuritaire instable. Il y a une insécurité entretenue par d’autres groupes qui sont hostiles à la paix. Lorsqu’on travaille dans un contexte pareil, les défis sont multiples, mais ils ne sont pas insurmontables.

En comptant sur les bonnes volontés, l’engagement de toutes les parties et la mise en place d’un programme transparent et crédible, nous pensons pouvoir surmonter ces défis. Le succès du programme dépendra de sa gestion. Si celle-ci est rigoureuse et le programme transparent, nous sommes convaincus qu’il sera un outil pour accélérer le retour de la paix et de la stabilité.

Qu’en est-il du financement de ce programme, l’avez-vous bouclé ? Si non, comment comptez-vous vous y prendre ?

Comme vous le savez, l’argent c’est le nerf de la guerre. On ne peut faire un programme sans financement. Et dans ce genre de programme, l’erreur à éviter c’est de le commencer avant d’obtenir tout le financement. L’expérience a démontré que pour ce genre de programme le financement doit être préalablement obtenu, disponible et sécurisé.

Une interruption après un début d’exécution peut entraîner des problèmes et des difficultés insurmontables par la suite. Sur ce plan, nous sommes optimistes parce que nous avions tenu une table ronde qui a mobilisé de nombreux partenaires techniques et financiers qui ont rassuré le gouvernement malien de leur engagement à œuvrer à ses côtés pour la réussite du programme DDR.

Le programme comporte trois volets distincts et interdépendants qui ont besoin chacun d’un financement à hauteur des besoins évalués conjointement par le gouvernement malien et ses partenaires techniques et financiers : le volet n°1 concerne le désarmement et la démobilisation, évalués à environ 29 millions de dollars par la Minusma dans le cadre de la mise en œuvre de son mandat. A notre prise de service, nous avions fait le point avec les responsables de la Minusma chargés du DDR. Il ressort de ces entretiens que sur les besoins des 29 millions, la mission onusienne a créé un Trust-Fund qui a reçu des contributions de plusieurs partenaires du Mali.

A la date d’aujourd’hui, ce Trust-Fund a obtenu environ 21 millions de dollars dont près de 8 millions ont été alloués par la Minusma à la construction des huit sites de cantonnement. Le reste des fonds sont disponibles et serviront à financer le processus de cantonnement et de démobilisation : frais médicaux, la nourriture des ex-combattants lors de la période de cantonnement sur le site et un pécule de démobilisation de 210 dollars par combattant dès réception de sa carte de démobilisé.

Ces fonds serviront également à financer l’informatisation de la banque des données liée au processus de screening et certains projets liés à la réduction de la violence au sein des communautés, la pré-réinsertion des démobilisés sous forme de petites formations en civisme et orientations professionnelles. Le gap à couvrir pour ce volet est de 8 millions de dollars qui seront affectés essentiellement aux petits projets de réduction de la violence au sein des communautés victimes de la crise.

Le volet n°2 est relatif à la réinsertion et à la réintégration socioéconomique des ex-combattants bénéficiaires du programme. Ce volet sera exécuté dans le cadre du partenariat Banque mondiale/gouvernement du Mali et est évalué à 50 millions de dollars. Une table ronde a été organisée le 9 décembre à Bamako pour la mobilisation de ces ressources. A la date d’aujourd’hui, ce volet dispose de 25 millions de dollars dont 10 millions de dollars de contribution du gouvernement malien et 15 millions de dollars financés par la Banque mondiale.

Il reste un gap de 25 millions de dollars que plusieurs partenaires du Mali sont intéressés à couvrir au cours de l’année prochaine en fonction des progrès et résultats tangibles qui seront réalisés sur le terrain après le démarrage du programme. Le volet n°3 concerne la réinsertion et la réintégration des communautés victimes du conflit. Il existe actuellement plusieurs programmes au Nord au titre de la coopération bilatérale ou multilatérale.

Le programme DDR et la Banque mondiale comptent faire une cartographie de toutes ces interventions, région par région, afin d’éviter les duplications des activités sur le terrain et conseiller les autres départements ministériels et partenaires, à réviser en cas de besoin leur planification en matière de développement dans les régions du Nord du Mali. Le programme DDR a pris également contact avec le Pnud Bamako et les responsables du PBSO (Bureau d’appui à la consolidation de la paix) à New York afin de faire bénéficier le Mali des financements de ce dernier auxquels nous sommes éligibles en tant que pays en crise.

A mon humble avis, le financement ne posera pas un problème si le programme démarre dans la transparence et qu’il soit crédible et convainquant sur le terrain tant pour les populations que pour les bénéficiaires.

 

Quels sont vos atouts pour réussir cette mission très complexe ?

J’ai passé 18 ans dans le système des Nations unies au cours desquels j’ai eu à gérer des programmes similaires dans des pays aussi divers qu’Haïti, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Somalie, le Soudan, avant l’éclatement et ensuite le Sud-Soudan. J’ai vu aussi d’autres expériences comme au Burundi, au Rwanda, etc. Il s’agit de capitaliser toutes ces expériences en tirant les leçons de ces programmes. C’est une chance unique pour moi de mettre en œuvre ce programme dans mon propre pays.

 

Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’erreurs à éviter ?

Entre autres, il faut tout faire pour que le programme soit crédible en mettant en place des outils de gestion efficaces et transparents. Il faut éviter de démarrer le programme sans boucler la majorité du financement, éviter que le cantonnement ne soit un casernement, c’est-à-dire faire en sorte que le combattant, une fois identifié, entre rapidement en possession de son pécule en toute transparence.

Il faut éviter autant que faire se peut la corruption au sein du programme et le rendre inclusif en évitant les injustices et les iniquités. Il convient aussi de procéder à des évaluations et à des audits réguliers pour le programme afin de procéder aux corrections nécessaires.

Il faut également mettre en place un mécanisme de recours au sein de chaque bureau régional afin que les plaintes des bénéficiaires soient étudiées correctement et qu’en cas de preuves avérées sur des manquements, la réparation soit faite pour les plaignants.

 

En quoi le cas du DDR au Mali est-il différent de ceux que vous avez eu à superviser lorsque vous étiez en fonction aux Nations unies ?

Chaque pays est un cas unique avec ses réalités propres. Ce qui fait la singularité du cas du Mali c’est que nous traitons d’une autre catégorie de bénéficiaires. Il s’agit des éléments de l’armée régulière qui ont déserté avec armes et bagages. Le fait d’avoir mis en place une commission d’intégration pour leur cas est une première dans l’histoire des Nations unies et de la Banque mondiale.

Cette catégorie sera traitée d’une manière spéciale dans la mesure où l’accord prévoit leur réintégration après la mise en place d’une commission composée par toutes les parties et qui doit traiter leurs cas individuellement en se penchant sur leur dossier respectif.

La commission devrait faire preuve de rigueur dans le traitement des dossiers en tenant compte de l’avis des organisations des droits de l’Homme et les communautés locales victimes de la violence. Il y a également le cas des combattants désireux de renoncer volontairement aux activités du crime organisé et du terrorisme qui doit être pris en compte.

Pour toutes ces catégories, il va falloir trouver une méthode appropriée pour traiter leur cas de manière consensuelle entre toutes les parties signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Le DDR est un travail d’équipe à haut risque où il est nécessaire d’établir des coordinations entre plusieurs acteurs aux mandats parfois opposés. Mais avec l’engagement de tous et la bonne foi des uns et des autres, le succès sera au rendez-vous Inch Allah.

 

Un message ?

Je rappelle tout simplement que le président de la République S. E. M. El hadj Ibrahim Boubacar Kéita attache une très grande importance à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali et au succès du programme DDR dont dépendra en grande partie le retour de la paix et de la stabilité dans notre pays.

Je compte sur l’engagement de tous nos compatriotes pour le succès de ce programme et surtout celui des mouvements signataires qui sont avec nous dans toutes les structures de gestion du DDR tant au niveau national que régional.

Notre ambition est de faire de ce programme un vrai outil de réconciliation nationale. Il faudrait aussi que tous ceux qui sont impliqués dans la gestion de ce programme fassent preuve de professionnalisme et de rigueur en privilégiant la transparence et l’équité dans toutes les activités liées à l’exécution du programme.

Propos recueillis par Alpha Mahamane Cissé

Source : l’indicateur du renouveau

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