Les cours devaient, en principe, reprendre à l’Institut universitaire de gestion (IUG), vendredi 1er juillet, à la suite de la suspension, le mardi 28 juin, du mot d’ordre de grève de 48 heures du Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP)

Le débrayage, initialement prévue les 29 et 30 juin derniers, avait pour but de soutenir le comité syndical des enseignants de l’IUG) en grève illimitée depuis le 8 mars dernier.

Notre équipe de reportage s’est rendue vendredi à l’Institut universitaire de gestion sur la colline de Badalabougou pour constater la reprise effective des cours. Arrivés, nous nous sommes dirigé vers la direction de l’IUG. Après une séance d’échanges, le secrétaire principal de l’IUG, le Dr Adama Diabaté nous a permis de visiter quelques classes. Nous avons constaté que des enseignants dont les matières étaient prévues sont venus pour échanger et dispenser leurs cours. Le personnel administratif était lui aussi sur place.

Cependant, hormis les cours d’informatisation et la soutenance de mémoire professionnelle de certains étudiants par le directeur général par intérim de l’IUG, Salif Ba, aucun cours n’a, à proprement parlé, débuté. Et la majorité de la trentaine de salles de classe de l’IUG étaient délabrées, sales et vides d’étudiants. Si certains étudiants étaient sous l’arbre pour causer, d’autres s’occupaient par contre de leur exercice dans la cour et dans les classes.

« Sur mes 60 étudiants, seuls 5 sont venus. Je leur ai proposé de revenir demain samedi 2 juillet, le temps de mettre les choses dans l’ordre », a expliqué le secrétaire principal de l’IUG, le Dr Diabaté.

S. Y WAGUE

Source : L’ Essor