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Institut géographique du Mali : DES BESOINS PRESSANTS DE FINANCEMENT

La 20è session ordinaire du conseil d’administration de l’Institut géographique du Mali (IGM) s’est réunie mardi dans ses locaux sous la présidence du ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, et en présence du directeur général de l’IGM, Ando Enko Guindo. La session a été notamment consacrée à l’examen et l’adoption du programme d’activités et du budget 2016, du cadre organique, de l’organigramme et du barème des prix de l’Institut. Le projet de budget  prévisionnel de 2016 est arrêté en recettes et dépenses à 1 235 819 000 Fcfa.

Mamadou Hachim Koumaré Ministre Equipement transports désenclavement

Le ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement a salué l’intérêt des administrateurs pour l’IGM, un intérêt qui doit amener la structure à exécuter avec efficacité sa mission d’équipement cartographique et géodésique du territoire. Mamadou Hachim Koumaré a révélé que l’établissement du réseau géodésique de référence est estimé à plus de 19 milliards de Fcfa. Ce coût étant trop élevé pour être supporté dans un temps efficient par le budget de l’Etat, des requêtes de financement ont été formulées et soumises à différents bailleurs, a indiqué Mamadou Hachim Koumaré. Ces requêtes n’ayant pas abouti, l’Etat a mis à la disposition de l’institut au titre de l’année budgétaire 2016, des moyens pour entamer les travaux qui porteront sur la première phase et coûteront environ 200 millions de Fcfa.

Les grands projets exécutés ou en train de l’être à l’IGM, sont financés par les partenaires techniques et financiers (PTF) sous forme de dons, a précisé le ministre Koumaré. Il a cité à ce propos les projets de réfection de la carte de base de notre pays à 1/200.000 et de la cartographie numérique de la zone métropolitaine de Bamako à 1/5000. Ces deux opérations sont financées respectivement par l’Union européenne à travers le 10è FED et la coopération japonaise (JICA).

Depuis le début de la crise en 2012, l’institut est confronté à un problème de recettes qui l’avait amené à cumuler d’énormes retards de salaires des contractuels. Grâce à la mise en œuvre des recommandations faites lors de la session précédente du conseil pour améliorer les recettes, l’IGM est parvenu à résorber substantiellement les salaires en souffrance, s’est réjoui le ministre Koumaré. Cette résorption doit se poursuivre avec détermination afin de mettre les contractuels de l’institut dans leurs droits légitimes, a-t-il recommandé en assurant qu’il y veillera personnellement.

Mamadou Hachim Koumaré a demandé également à la direction générale plus d’agressivité, d’imagination et d’initiative dans  la mobilisation et  le  renforcement des ressources propres de l’IGM afin d’investir dans le domaine de la cartographie et de la topographie au service de l’Etat et du secteur privé dans un cadre de partenariat gagnant-gagnant. Il a promis que l’Etat continuera à accorder une attention particulière au financement de ce secteur car, sans cartes, sans une bonne information géographique, aucun pays ne peut prétendre à un développement harmonieux et durable. « La carte et le réseau géodésique sont des infrastructures au même titre que les routes, les ponts, les voies ferrées qui ont besoin d’être entretenues et refaites périodiquement car elles vieillissent », a-t-il expliqué.

A. TOURE

Source : L’ Essor

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