C’EST AUJOURD’HUI, À OTTAWA, QUE LA COUR A COMMENCÉ À ENTENDRE LES ARGUMENTS POUR LA REMISE EN LIBERTÉ DE NINA RAUL, 32 ANS, QUI EST ACCUSÉE NOTAMMENT D’AGRESSION SEXUELLE ET DE VOIE DE FAIT ARMÉE.
L’accusée était vêtue de vêtements de sport noirs. À quelques reprises pendant l’audience elle a fermé les yeux, ce qui pouvait être perçu comme de la fatigue ou une forme de désintérêt.
Elle sera de retour au tribunal mercredi matin, pour la suite de la procédure de remise en liberté.
La famille de l’accusée et les proches de la victime étaient présents dans la salle d’audience.
Plusieurs membres de la communauté congolaise se sont également déplacés pour cette comparution.
L’agression sexuelle, qui se serait produite le 3 juillet dernier, a soulevé la grogne des ressortissants de la République Démocratique du Congo après qu’une vidéo eut été publiée en ligne.
À cause d’un interdit de publication, il n’est pas possible de divulguer de détails à propos de cette affaire, ni les circonstances qui ont mené au dépôt des accusations.
Une troisième accusée
Depuis hier, une troisième femme fait face à des accusations dans le cadre de ce dossier.
À l’instar de Nina Raul et Eunice Ilunga, Sandrine Tomba-Kalema est accusée notamment d’agression sexuelle, de voie de fait, d’agression armée, d’intimidation et d’avoir proféré des menaces.
Cette résidente d’Ottawa, qui est âgée de 35 ans, doit comparaître au tribunal d’Ottawa, jeudi, soit le même jour qu’Eunice Ilunga.
Des membres de la communauté congolaise du Canada ont aussi l’intention d’assister à ces audiences, dans le but de s’opposer à la remise en liberté des accusées et de soutenir la présumée victime.
D’après des informations de Claudine Richard
source : afriquequotidien
