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INSÉCURITÉ : DE NOUVELLES ATTAQUES CE WEEK-END DANS LE CENTRE DU PAYS.

La situation sécuritaire dans le pays reste toujours tendue. Dans le centre du pays, ce week-end six civils ont été tués et un autre blessé qui a aussi succombé ce matin. Le bilan définitif est donc de 7 morts.

Douentza ville cercle panneau plaque

Le forfait a été commis dans la commune de Mondoro, cercle de Douentza, région de Mopti. Selon le sous-préfet de la commune de Mondoro, « ce n’est pas un conflit communautaire comme l’ont signalés certains médias, mais plutôt un acte de banditisme ».
Mouctar Timbo est est le sous-préfet de Mondoro. Il est joint au téléphone par Mouhamadou Touré.
« C’est juste des actes de banditisme. Des bandits qui sont venus du Niger qu’on appelle les « Torobés » et certains bandits qui sont venus du Burkina Faso qui se sont ajoutés aux bandits existants déjà au Mali ici. Et tout ça c’est un peu les effets de la rébellion, ils évoluent généralement à moto. Ce n’est pas un conflit communautaire, c’est juste dû à des actes de banditisme. Depuis que moi je suis en poste, de 2006 à nos jours, il n’y a jamais eu de conflit entre Peuls et Dogons, il n’y a pas eu de conflit communautaire. Les commérages souvent vont bon train, les gens déforment les informations. Le premier forfait s’est tenu à Kobou, qui est à environ 60 kilomètres de Mondoro village. Le deuxième forfait, c’est dans un hameau de culture de Yangassadiou qui est aussi à environ 50 à 55 kilomètres de Mondoro. Ce sont des localités où il n’y a même pas de réseau. Le premier bilan faisait état de six morts et un blessé. Et ce matin je viens d’apprendre que le blessé a également succombé à Djibou au Burkina Faso. Donc ça fait 7 morts.
Les gens sont en train de dire que l’autre côté est sur les dents et qu’il compte vouloir se venger. C’est faux ! Ce n’est pas du tout vrai. En tout cas cette information ne se vérifie pas. Parce que nous nous sommes investis, il n’en est rien de tout cela ».

Toujours dans le centre du pays, après les attaques des localités de Nara, Misseni et Fakola, la psychose s’installe dans le cercle de Tominian. L’attaque survenue au carrefour de Djenné il y a quelques jours et l’exécution d’un habitant du village de Djamakan, tourmentent les populations. Les activités commerciales et agricoles prennent un coup dur. Les autorités se réjouissent que depuis une semaine, les attaques aient cessé, mais témoignent que l’inquiétude est lisible sur les visages.

Talouté David Théra est le premier adjoint au maire de Tominian. Il est joint au téléphone par Intalla ag Bilal.
« Ils ont fait des dégâts dans le carrefour de Djenné. Deuxièmement, ils ont tué un de nos parents à Keredougou dans la commune de Timissa et enfin ils sont précisément sur les montagnes de la commune de Lassera ».
Est ce que les activités commerciales et agricoles des populations sont menacées par les djihadistes ?
« Avec ces bruits tout le monde est inquiet. Surtout dans le village de Keredougou dans lequel ils ont tué un civil, certains habitants ont fuit. Toutefois, à l’heure où nous sommes, cela fait une semaine que nous n’avons pas été attaqués ».

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