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Insécurité dans le nord : la CART s’inquiète

La Coordination des Associations des Ressortissants des cercles de la Région de Tombouctou (la CART) a tenu son assemblée générale. C’était samedi dernier, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Objectif : faire l’état des lieux de la situation socio-économique et sécuritaire dans la région de Tombouctou depuis le 15 mai dernier.

 soldats maliens patrouille entre villes Kidal Gao nord Mali juillet 2013

La signature de l’Accord de paix par les groupes armés a-t-elle eu un impact positif sur la situation socio-économique et sécuritaire dans les régions nord de notre pays en général et en particulier sur la région de Tombouctou? C’est sur cette interrogation que l’Assemblée générale de la CART s’est penchée. Au finish, il ressort de l’Assemblée qu’un sentiment d’abandon anime les populations de la région de Tombouctou.

Aux dires des présidents des associations des différents cercles de la région de Tombouctou, le quotidien des populations de la région de Tombouctou est difficile. A Diré, les populations vivent au rythme des bandits armés. Selon le délégué de l’association du cercle qui s’exprimait en langue locale, il ne pas faut pas dire que Diré est devenue une plaque tournante du trafic international de drogue. « C’est un Etat dans l’Etat », lance-t-il en français.  A Goundam, autre cercle, même problème. Les prises d’otage, les attaques des populations civiles, des commerçants, le vol de bétails sont le quotidien des populations.

La déclaration du président de la coordination de l’association lue par Mohamed Fall étale les souffrances et les inquiétudes des populations de la région de Tombouctou.

«La situation socio-économique et sécuritaire dans notre région s’est considérablement dégradée par suite des agissements des bandits armés qui ont occasionné encore récemment de massifs déplacements de nos populations», dit la déclaration.

Le second volet de l’assemblée générale, affirme le président, c’est de définir avec le gouvernement les modalités de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

« Nous devons faire en sorte qu’à travers sa mise en œuvre, l’accord pour la paix apporte une réponse durable aux souffrances de nos populations. Nous le savons tous, la crise a ébranlé la coexistence pacifique entre les communautés. Un climat de méfiance existe entre elles désormais. Le rôle de la société civile est de contribuer à instaurer un climat de confiance et de paix », conclu-t-il.

Mamadou TOGOLA      

source : Canard Déchainé

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