Au nord, une nouvelle attaque contre un camp de l’ONU et de l’opération française Barkhane a fait plusieurs blessés jeudi dernier, dont un soldat français très grièvement touché. Les attaques contre les forces de maintien de paix et étrangères se multiplient depuis des mois.
Le mercredi 31 mai , six soldats nigériens, dont quatre membres de la Garde nationale, ont été tués, lors d’une attaque contre la ville d’Abala, à environ 200 km au nord de Niamey, près de la frontière malienne.
Vendredi, le camp de la Minusma a été une nouvelle fois visé par une attaque à l’aide d’obus de mortier. Cette base sécurisée toute proche de l’aéroport héberge également, une partie des hommes de la plateforme « Désert » de l’Opération Barkhane.
La majorité des obus ont explosé aux alentours du camp, mais un a terminé sa course dans l’enceinte de la base faisant plusieurs blessés, côté français, dont un très grièvement.
L’attaque du camp de Tombouctou est intervenue seulement un mois après une attaque similaire qui avait fait un mort chez les Casques bleus. Cette fois, ce sont les soldats français qui ont été touchés : plusieurs sont blessés dont un très grièvement.
Mercredi, aux environs de 18h un convoi de ravitaillement des FAMA de retour de Diabaly est tombé dans une embuscade à 30 km de Nampala. Selon des sources locales, le bilan provisoire fait état de trois soldats tués, deux blessés et des disparus. D’autres sources font état de deux camions brûlés.
Cette attaque est identique à celle du 2 mai dernier, dans laquelle neuf militaires ont été tués et cinq blessés, selon un bilan officiel au même endroit.
Idrissa Sako
Source: lesechos