Dans le cadre du développement de l’agriculture et l’élevage au Mali en partenariat avec le Canada, Danemark, et autres c’était vendredi le 14 juin 2019 l’hôtel Sheraton a servi le lancement du projet inclusif présidé par le ministre de l’agriculture Mr Moulaye Hamed Boubacar en présence du ministre de l’élevage et de la pèche, ambassadeur de Canada, de Danemark et autres personnalités.
Selon le ministre de l’agriculture le projet de financement inclusif des agricoles au Mali (projet INCLUSIF) est cofinancé par le gouvernement du Mali, FIDA, le royaume du Danemark, et le gouvernement du Canada. Il met à l’échelle les acquis, d’une part, du programme de micro finance rurale et du projet d’appui au financement rural inclusif (PMR/AFIRMA) soutenus par le FIDA et le Canada, qui visaient à assurer une démocratisation des services financiers et une plus grande inclusion des investissements à l’endroit des producteurs et productrices les plus démunis et des OP, et d’autre part, du programme d’appui à la croissance économique et promotion de l’emploi stimulées par le secteur privé (PACEPEP) sur financement de Danemark. Le projet INCLUSIF a pour vision de promouvoir une transformation durable des filières agricoles en démunis, y compris les femmes et les jeunes, et leurs organisations, jusqu’aux petites et moyennes entreprises agricoles et agro-alimentaires.
Quant au ministre de l’agriculture cette initiative du gouvernement du Mali et ses partenaires entre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement agricole du Mali (PDA) adoptée en 2013, qui promeut une transformation de l’agriculture qui doit se caractériser par l’intensification durable des systèmes de production et une optimisation (conservation, transformation, commercialisation) des produits agricoles.
Elle met l’accent sur (i) la promotion de la modernisation de l’agriculture familiale et de l’entreprise agricole pour favoriser l’émergence d’un secteur agro industriel structuré, compétitif et intégré dans l’économie sous régionale et (ii) un développement des filières fondé sur une meilleure organisation de la production, de la conservation, de la transformation et de la commercialisation. Elle fait de l’adaptation au changement climatique une priorité transversale.
Dans ce contexte, l’accès aux financements pour les acteurs du secteur agricole constitue un facteur clé pour la réussite de la transformation de l’agriculture familiale. Cet accès est encore trop limité, avec une inclusive financière en zone rurale de seulement 20 pourcent.
En effet, il contribuera à l’atteinte des ODD 1, 2, 5, 10 et 13. Sa mise en œuvre reposera sur des principales permettant de mettre à l’échelle les acquis du PMR/AFIRMA et du PACEPEP tout en promouvant une approche innovant d’entreprenariat rural et d’inclusion financière pour les petits producteurs ainsi que de partenariat et de contractualisation entre OP et PME. La mise en œuvre reposera également, notamment dans sa composante B, sur des plans d’affaires grandissant le retour sur investissement.
Yattara Amadou EchosMédias