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IMMEUBLE KARIM KEÏTA À MONTRÉAL AU CANADA: Les raisons d’un débarras

Précision du Fisc canadien : «les informations présentées dans ce rapport sont en date du 19-01-2018» et la «Date du rapport est le 25-01-2018». Comme pour dire que toutes les informations présentées ici et dont vous vous apprêtez à prendre connaissance sont très récentes et émanent des services techniques compétents de Montréal au Canada où le Chérubin national s’est payé un immeuble à 200 000 Dollars canadiens (plus de 86 Millions F CFA) au moment où son paternel était Président de l’Assemblée Nationale de son pays. Et…, coup de théâtre en cette année 2018 !

Notre confrère nous a agréablement coupé l’herbe sous le pied en levant le lièvre, en premier (lire : «quand un confrère force notre admiration»). «Pour n’avoir pas payé plusieurs années d’impôt foncier et autres taxes aux autorités fiscales Québécoises (Canada), Karim Keïta perd la propriété d’un immeuble» souligne le confrère.

Vrai ! Il existe cependant des raisons évidentes de la «dépossession» ! Mais tout d’abord, voici les caractéristiques de la construction et les montants reprochés à son ex-propriétaire.

Rue Simpson à Montréal rue, appartement 1111 (Montréal). Superficie : 24,19 mètres ; nombre d’étages : 1 ; Année de construction : 1972 ; Aire d’étages : 84,90m ; Genre de construction : A – étages entiers.

Pour le mois de Mars 2017, le propriétaire devait aux services techniques de l’Agglomération et de la Voire de Montréal la somme de 2.663,56 dollars canadiens (CAD) soit seulement plus 1.597.800 F CFA. Dérisoire pour un président de la Commission défense de l’Assemblée nationale du Mali depuis 2013 et rejeton de Président de la République!

En clair, l’ex-proprio avait bien la possibilité de purger les créances et de garder ainsi son bien. Mais non ! Il a préféré accumuler les impayés et laisser ainsi le Fisc québécois se mettre en branle. Mais pourquoi diable ?

La crainte du scandale des biens mal acquis ?

De l’avis des québécois que nous avions pu joindre, l’immeuble en question est d’une grande valeur au regard de son emplacement. Selon les données techniques du Fisc québécois, celle du bâtiment est de l’ordre de 274.400 $ (environ 1,783. Milliard F CFA).

Aussi, il s’avère que le proprio et son associé, Ben Barka, avaient la possibilité de liquider les créances avec des facilités de paiement qu’offre le FISC québécois. Depuis Bamako, la facture pouvait en effet être réglée par Téléphone à l’adressehttp://bamada.net «Île de Montréal : 311 E Extérieur de l’île : 514 872-0311» et/ou par Internet «ville.montreal.qc.ca/finances». Mais non, les protagonistes n’ont rien entrepris du tout.

Ce n’est pas tous les jours que l’on jette ainsi autant d’argent par la fenêtre. Il y a manifestement autres raisons.

Il s’avère que dans les pays d’Europe et d’Amérique (USA, en l’occurrence), les gouvernants et la société, dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, ont tendance à décourager la corruption des dirigeants africains. Le raisonnement est très simple : ce sont les biens mal acquis des dirigeants africains qui appauvrissent le continent et incitent les jeunes à l’immigration.

Et de plus en plus, la presse occidentale s’intéresse au phénomène en menant de profondes investigations auxquelles collaborent toutes les structures d’Etat. Il faudra donc s’attendre à des scandales portant en l’occurrence sur nos dirigeants.

Ceci pourrait expliquer cela dans le cas qui nous concerne. Et pour cause, le bien en question a été acquis par le fiston en 2004 pendant qu’il était encore étudiant,  le paternel était président de l’Assemblée Nationale du Mali.

IBK alors Premier ministre et Président de l’Adéma  l’avait bien dit aux élèves et étudiants en grève : « Vous avez intérêt à aller à l’école. Actuellement nous dirigeons vos parents et nos enfants vont vous diriger ». Mais il n’a pas dit avec quel argent leurs enfants faisaient leurs études. C’est certainement une caution bancaire de son père qui a permis à Karim d’acquérir cet immeuble qu’il a perdu avec beaucoup de soulagement. Il y a des biens qui créent des problèmes à leurs propriétaires.

Batomah Sissoko et A.D

Source: lesphinxmali

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