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IBK-RPM: fiat voluntas tua !

Des consultations factices, aucune protestation de principe, des pulsions totalitaires qui refont surface, c’est le spectacle sépulcral que le RPM et son président fondateur, autorité morale ont eu l’indécence de servir au peuple malien pour le choix du candidat à la Présidence de l’Assemblée nationale. Face au brutal réveil du réflexe autoritaire du locataire de Koulouba, le Bureau Politique national du RPM ravale son orgueil, ses convictions, ses statuts et règlement et s’aplatit au point de disparaître.

Le BPN/RPM besogne de mardi à vendredi, choisit en toute transparence, selon les textes du Parti, par les voies les plus démocratiques possibles au monde, le candidat du Parti à la Présidence de l’Assemblée nationale ; le Président (d’honneur) du Parti impose, par les méthodes les plus arbitraires possibles au monde, son candidat. L’honorable DIARRASSOUBA élu triomphalement est balayé au profit d’un TIMBINE dont l’élection a été violemment contestée, jusque dans la rue dans sa circonscription électorale. À son sujet, les observateurs sont formels : il a été repêché par la Cour constitutionnelle (au 3e tour électoral). Cet homme est pourtant le choix de Koulouba ; il devient celui du BPN/RPM au nom de la sujétion à Koulouba, même dans sa dérive despotique. Fiat voluntas tua IBK (que ta volonté soit faite !). Eh oui ! Seules les étoiles de la galaxie de Karim KEITA peuvent scintiller dans le firmament malien. Le député bagarreur a le privilège, l’insigne honneur d’être de celles-là.
Alors, requiem pour la démocratie au RPM, après le coup de Jarnac à la démocratie malienne. Le BPN/RPM, en avalant cette couleuvre de Koulouba, se rend coupable de la mise en place, au Mali, d’un terrorisme politique et institutionnel dont les manifestations sont de plus en plus perceptibles pour ceux qui ont le regard exercé.
Faut-il s’indigner, se lamenter sur la dépouille mortuaire de la démocratie malienne ? Impossible, parce que quand la douleur dépasse un certain seuil, on n’éprouve plus aucun mal ; alors, au lieu de se tordre de douleur, on se contorsionne de rire. Le visage envoyé de la démocratie malienne, depuis ce dimanche 10 Mai 2020, est si hideux qu’il ne peut que déclencher un fou rire irrésistible. Tous les démocrates ont le cœur transpercé qui saigne depuis ce dimanche.
Mais, nous ne sommes pas seuls ; nos ennemis nous accompagnent dans notre hystérie collective d’un peuple qui se fait hara-kiri et ils s’en délectent.

PAR BERTIN DAKOUO

 

Source: info-matin

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