Il y a pire que mourir de maladie, c ‘est mourir de faim.

Le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) logé, nourri et blanchi à coups de milliards par les deniers publics semble croire qu’il est à la tête d’un pays riche qui peut se permettre d’entraver l’activité économique de ses citoyens, pauvres, très pauvres, voire misérables.Vivant chichement dans le grand palais tout blanc du gouverneur colonial, le président IBK se croit Henri Terrasson de Fougères et s’enfonce chaque jour dans le mépris de son peuple. Le Mali qui ne connait aucun cas avéré du coronavirus se retrouve avec une enveloppe de 6 milliards de fcfa alors même que les pays voisins plus riches prévoient 10 fois moins. Est-ce encore une énième manœuvre malhonnête du gouvernement afin de détourner les deniers publics à coups de surfacturation ?

Interdire aux fils, petit-fils, parents et amis de défunts d’assister aux funérailles des leurs est une mesure des plus impopulaires qui ne prospéra pas et qui n’aura comme seule conséquence que d’enrichir certains policiers qui en feront vite un fonds de commerce. Au lieu d’interdire les prières collectives qui ont lieu 5 fois par jour dans les mosquées, le président Keita,manquant de courage politique face aux religieux politisés, s’attaque aux familles endeuillés. Organiser des funérailles à 50 personnes serait impossible chez nous. L’Ebola plus meurtrier n’a pas entraîner de telles mesures.

Si par malheur, on arrive au confinement de la population, le président Keita apprendra rapidement à ses dépends que les maliens, appauvris par sa gouvernance, ne s’y résoudront pas et ils le lui feront savoir. Dix millions de maliens gagnent moins de 500 FCFA par jour. L’argent qu’ils doivent sortir travailler pour avoir. N’ayant pas la chance(?) de surfacturer les marchés publics.

Au lieu de décréter un état d’urgence Coronavirus, le président Keita aurait dû, le jour de son investiture en 2013, décréter un état d’urgence contre la pauvreté. Il n’est jamais trop tard.

Source: Bamada.net