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Housseini Amion Guindo prévient la communauté malienne de Côte D’ivoire à propos de la présidentielle de 2022: » Un mauvais choix scellera définitivement le sort de notre pays »

L’ancien ministre de l’Environnement et président du parti CODEM, Housseïni Amion Guindo a entrepris, depuis quelques jours, une tournée en Côte d’Ivoire. Son objectif est de rassembler la diaspora malienne autour de l’idéal de son parti CODEM en vue des prochaines échéances électorales. En ratissant large, Poulo compte sur l’adhésion à son projet de société du plus grand nombre possible de Maliens sans distinction d’ethnies.

 

Durant son séjour sur la terre d’Eburnie, la délégation du président de la CODEM s’est rendue à Korhogo Bouaké, Yamoussokro, Abidjan. Pour sa première étape, elle a fait escale hier à Korhogo. Un tremplin qui a servi à la délégation de jauger les attentes d’une communauté qui peut être considérée comme le baromètre de notre diaspora. Très heureux de recevoir le président Guindo, le préfet de Khorogo, André Ekponon Assomou n’a pas caché son estime à l’endroit de son hôte du jour. Il s’est même dit  » impressionné par le parcours et la dimension de l’homme « .

Pour sa part, Housseini Amion Guindo a tenu à présenter ses condoléances suite au décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, fils de la ville. Avant de confier le sort de la communauté malienne audit préfet. Après l’étape de la préfecture, la délégation a été reçue par Losseni Saganogo, notable de la ville, professeur émérite, ancien maire et non moins promoteur d’une école d’excellence. Ce dernier a prodigué de sages conseils à son invité qui a promis d’en faire bon usage. Plus tard dans la soirée, Poulo a rencontré la communauté malienne de Korhogo. Selon Djougal Cissé, responsable de la communauté malienne de Korhogo, cette visite constitue la deuxième du genre depuis 1991. Ce qui signifie que le président Housseini Amion Guindo emboite le pas à un certain Alpha Oumar Konaré devenu par la suite président en 1992.

Quant au président de la CODEM, il appelle à l’union sacrée des cœurs.  » Nos ancêtres nous regardent de là où ils sont. Ils ne nous pardonneront jamais si nous léguions notre patrimoine commun à l’état actuel à nos enfants et petits-enfants. C’est tout le sens de mon combat et ma raison politique en tant que fils du terroir « , a-t-il déclaré.

A l’entendre, il est illusoire de confier le pays à quelqu’un qui doit apprendre à  » le connaitre d’abord et s’attendre à des résultats « .

Se dépêtrer de l’emprise de l’argent

A Abidjan, lors de sa rencontre avec la communauté malienne, il s’est réjoui que ses déplacements dans le pays se soient passés sans la moindre angoisse sécuritaire. Il a également souligné l’objectif de sa tournée, qui était d’échanger avec la communauté malienne de Korhogo, Bouaké, Yamoussokro et Abidjan sur la situation de notre pays et les pistes de sortie de crise. Il s’agit notamment de l’insécurité, l’école, la santé, l’effondrement de l’économie rurale, l’instabilité politique, les tensions intercommunautaires et aujourd’hui la COVID 19. Partant de ce constat, il a précisé que l’urgence et la gravité de la situation font que l’heure n’est plus à l’achat de conscience. A le croire, le destin du Mali dépendra de l’équipe que les Maliens choisiront pour les gouverner.  » Un bon choix permettra à notre pays de sortir progressivement de la crise, par contre un mauvais choix scellera définitivement son sort. Pour cela, nous devons nous dépêtrer de l’emprise de l’argent pour le choix de l’ancrage social, la connaissance du pays et la capacité à rassurer toutes les communautés  » a-t-il prévenu. Pour finir, il a fait part de son engagement pour la cause du Mali, qui n’est pas dicté par des considérations personnelles.  » En sept ans, nous avons été deux fois candidats à l’élection présidentielle avec la cinquième place sur plus d’une vingtaine de candidats. Aujourd’hui, nous avons une coalition de 21 partis, cinq ONG et plusieurs associations pour non seulement veiller sur la transition, mais également proposer aux Maliens une alternative après la transition « .

M.H

Source : l’Indépendant

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