Résident en Arabie Saoudite depuis bientôt 10 ans, El hadj S D a décidé en juin dernier de rentrer au pays pour se marier.

Installé dans une villa à Faladjé, El Hadj avait obtenu l’accord de ses parents à Ségou pour convoler en justes noces avec sa cousine F. D. qui regagna Bamako pour les cérémonies de mariage à peine quelques jours après l’arrivée de son futur époux.

La célébration du mariage étant allée de report en report, elle a été  finalement fixée au 2 novembre 2014. El Hadj cependant s’impatientait et pour accélérer les choses, couvrait de cadeaux sa future épouse. F.D. qui devenait de plus en plus cupide et exigeante. Tout est enfin prêt pour la célébration du mariage.

Nous sommes, le 2 novembre. A 16 heures, le mariage religieux avait été scellé et tam-tams et tambours ont clos la cérémonie. Il était environ 22 heures, lorsque tous les participants à la fête avaient regagné leur domicile, à l’exception de la vieille dame qui accompagnait la mariée à sa chambre nuptiale.

F.D. qui s’affairait avec une copine dans la cour, venait aussi d’aller aux toilettes. C’est alors que, impatient, El Hadj S.D. enroulé dans un drap blanc, avança vers la cour, et sans chercher à comprendre, saisit de toutes ses forces la copine de son épouse, la chargea sur son dos et alla la jeter sur le lit conjugal  avec les encouragements de la vieille dame « de garde ».

Malgré les cris de secours de la copine de son épouse, El Hadj, fou de rage ne reprit ses esprits qu’après avoir assouvi ses instincts. La nouvelle mariée, effrayée par le vacarme était sur les lieux, bouche-bée. Il était trop tard. Comment réparer l’irréparable ?

Pour toute solution, il a été proposé à El hadj de marier aussi, celle qu’il venait de violer. Hélas ! La jeune fille a tout simplement refusé la proposition et demande plutôt réparation.

En attendant, une solution à l’amiable ou le tribunal, le mariage de El hadj avec F.D. a été suspendu.

(Affaire à suivre)