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Haut conseil des collectivités : Journée de sensibilisation sur la dégradation des fleuves Niger et Sénégal

Les conseillers des collectivités ont été sensibilisés, hier au cours d’un atelier, sur la dégradation des fleuves Niger et Sénégal. Le thème retenu pour ce faire était : «Dégradation des fleuves au Mali : une menace pour la santé et le développement durable.»

 

La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par le 1er vice-président du bureau du Haut conseil des collectivités (HCC), Azaz Ag Loudag Dag. C’était en présence des représentants des structures et autres organismes impliqués dans la gestion des deux fleuves, de la Banque mondiale, des teinturières et de la société civile.

Pour le 1er vice-président du HCC, cet atelier constitue un espace d’échanges sur l’état des ressources en eau du Mali, notamment les fleuves Niger et Sénégal ainsi que leurs affluents. Car, a expliqué Azaz Ag Loudag Dag, la protection de ces derniers devrait garantir le bien-être des populations maliennes.

Pour un pays essentiellement tributaire des ressources naturelles comme le nôtre, ces ressources en eau et leurs richesses éco-systémiques constituent de véritables atouts de développement économique, social et culturel. Leur état de dégradation est source de préoccupations et d’inquiétude nationales, voire mondiales. Cette détérioration, se traduit, entre autres, par l’intensification de l’érosion des berges, l’envasement et l’ensablement du lit des cours d’eau, la pollution, la prolifération des plantes aquatiques.

À cause de ces chocs dus aux effets du changement climatique, mais aussi et surtout du comportement de l’homme, ces cours d’eau s’amenuisent progressivement et se vident de leurs eaux et de leurs richesses. L’impact humain de cette dégradation est très important et a pour raisons les agressions physiques comme : l’agriculture, l’exploitation minière, la teinture et l’industrie. Ce qui met à mal le bien-être économique et social de la grande majorité des populations vivantle long des cours d’eau.

Le fleuve Niger apparaît comme une artère pour le pays puisqu’il est à la base de la production de l’eau potable, l’irrigation, la pisciculture, la production d’énergie et le transport. Il renferme ainsi une partie essentielle des richesses du pays, et constitue un atout majeur pour son développement.

Le représentant l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN) a souligné que le fleuve Niger est un socle pour l’économie malienne vu sa productivité pour la consommation humaine. Et si aujourd’hui ce fleuve subit des dégradations, cela va sans doute impacter ses productions, a déduit Tahïrou Coulibaly. «Je dirais que les causes de cette dégradation sont liées auphénomène naturel et à l’homme», a-t-il expliqué.

Pour y faire face, c’est toute une campagne de sensibilisation et d’information que l’ABFN est en train de mener pour alerter nos compatriotes sur les dangers qui menacent le fleuve Niger. «L’envasement, l’orpaillage sauvage et la déforestation constituent des dangers énormes pour les fleuves», a insisté Tahïrou Coulibaly.

Djenebou COULIBALY

Source : L’ESSOR

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