L’insécurité est devenue récurente à Bamako. Les coups de pistolet sont ordinaires…
Hier jeudi, au moment où tout le monde vaquait paisiblement à ses occupations, en plein ACI 2000, un
Sergent de la police nommé Aboubacar Konaté en tenue intercepte un jeune homme sur sa moto en face de Technolab. C’était aux environs de 9 h.
Une mésentente entre le policier et un jeune aurait poussé le policier à user de son arme.
Le jeune homme avait saisi le sac du policier pour se protéger. A la venue de la foule, le Sergent Aboubacar Konaté a pris la fuite. Poursuivi, il menace et tire dans la foule, atteignant une personne. Connaissant le sort qui lui sera réservé par la foule, il tire une seconde fois dans la foule entre le Collège Horizon et l’hôtel Colombus. Un autre jeune est atteint au pied.
La foule prise de rage ne démord pas. Le policier escalade un mur près du cabinet Diarra. C’est là que la foule mettra la main sur lui. Elle le ramena au bord du goudron pour lui administrer une sentence : des coups de pierres lui pleuvent dessus.
Il baignait dans son sang sous les coups de pierres, selon des témoins de la scène, il lui sera difficile de survivre à cette lapidation publique. Il a été ramené par des éléments du 5e Arrondissement qui sont venus à sa rescousse. Au moment où nous mettions sous presse il était dans le coma à l’hôpital,
Cette affaire confirmerait ce que de nombreux citoyens pensent, à savoir que certains éléments de la police sont au cœur de plusieurs scandales comme : le vol, le brigandage et autres… Alors les questions qui se posent les populations sont entre autres, : est-ce un déficit de formation ? Une absence totale d’enquête de moralité au moment des recrutements ?
Le vrai Policier est un exemple, un modèle pour le citoyen. Cela relève-t-il- du passé ?
Levy Dougnon
Source: lesechos