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Haïti : Le Président Jovenel Moise assassiné

Le président haïtien Jovenel Moise a été assassinat dans la nuit du mardi 6 à mercredi 7 juillet 2021 dans sa résidence privée par un commando. L’annonce a été faite par le Premier ministre sortant Claude Joseph qui condamne un « acte odieux, inhumain et barbare ».

La population haïtienne s’est levée tôt ce mercredi par les nouvelles de l’assassinat de son président Jovenel Moise par un commando armé chez lui, qui serait vraisemblablement hispanophone et anglophone. L’information a été donnée par Claude Joseph, Premier ministre sortant. « Le président a été assassiné chez lui par des étrangers qui parlaient l’anglais et l’espagnol. Ils ont attaqué la résidence du président de la République », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le chef du gouvernement sortant haïtien a condamné un « cet acte odieux, inhumain et barbare » et a, aussi, appelé « la population au calme ». Claude Joseph a par ailleurs assuré que « la situation sécuritaire du pays » était « sous contrôle », rapporte franceinfo. Par ailleurs, l’épouse de Jovenel Moïse, Martine Moise qui a également été blessée dans l’attaque et hospitalisée, serait succombée à ses blessures, nous indique d’autres sources proches du gouvernement haïtien.

Très actif dans plusieurs domaines économiques, dont l’exploitation de bananeraies, Jovenel Moise n’avait alors quasiment aucune expérience en politique au moment de son élection et était très peu connu de ses compatriotes. Venu du monde des affaires, Jovenel Moise, 53 ans, avait été élu en 2016, à l’occasion d’un scrutin contesté, avec seulement 19,57 % de votants, et dans un pays désormais habitué à l’instabilité politique, puis investit le 7 février 2017. Il avait alors promu lors de la campagne électorale, le développement de l’économie haïtienne.

Depuis plusieurs décennies, Haïti est confronté à des défis socio-politiques, sécuritaires et économiques récurrents qui trouvent leurs origines essentiellement dans des problèmes systémiques et structurels profondément enracinés. Outre cela, depuis plusieurs mois maintenant le pays est replongé dans une autre crise due aux enlèvements contre rançon menés par des gangs jouissant d’une quasi impunité. Une situation qui valait à Jovenel Moïse, accusé d’inaction face à la crise, d’être confronté à une vive défiance d’une bonne partie de la société civile.

Ibrahim Djitteye

Source: Journal le Pays- Mali

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