La France a accusé la Guinée Equatoriale, devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), de vouloir « paralyser » la justice française dans le procès contre Teodorin Obiang, rapporte BBC.
« La démarche de la Guinée Equatoriale de saisir la CIJ a pour but de ralentir, voire de paralyser la procédure pénale lancée en France », a déclaré devant les juges Alain Pellet, professeur émérite à l’Université de Paris Nantere, et membre de la délégation française.
« La saisine de la CIJ, basée à la Haye n’est ni plus, ni moins, un moyen pour la Guinée Equatoriale de faire de la Cour une caisse de résonance pour mettre en avant ses arguments alors que la France conteste la compétence de la CIJ dans cette affaire », a-t-il ajouté.
La Guinée Equatoriale avait demandé à la CIJ d’exiger la suspension des poursuites judiciaires françaises, dénonçant une violation de l’immunité du vice-président.
Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale a été reconnu coupable de détournement de fonds l’année dernière à Paris. Il avait été condamné à une peine d’emprisonnement de trois ans avec sursis et à une amende de 37 millions de dollars.
Considéré comme le successeur de son père, Teodorin Obiang est depuis plusieurs années, l’objet d’enquêtes pour blanchiment et corruption.
Afrikmag